La crise de l’eau est montée d’un cran ce soir avec la décision du président de la République de réquisitionner le personnel de la Sénégalaise des eaux (SDE). C’est en effet par le décret n°2019-2067 signé ce jour que le président Macky Sall a décidé de faire «assurer la continuité du service public de l’eau potable dans le périmètre affermé par la SDE», et ce «à compter du 6 décembre 2019 à 20 heures jusqu’au 31 décembre 2019».
Selon le document présidentiel, «le ministre des Forces armées, le ministre de l’Intérieur, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel.»
Cette radicalisation présidentielle semble être une réponse à l’intransigeance affichée par l’intersyndicale des travailleurs de la SDE désireuse de bénéficier de 10% du capital de la nouvelle société qui sera mise en place autour de la société française Suez. Or, dans sa démarche, le gouvernement demande que ces 10% soient partagés entre la SDE (7%) et le tandem ONAS-SONES (3%).
Les travailleurs de la SDE sont d’autant plus décidés à ne pas céder qu’ils soupçonnent le gouvernement de vouloir faire entrer dans le capital de la société à venir des «hommes d’affaires» qui lui seraient proches et sans aucune attache avec le secteur vital de l’hydraulique urbaine et péri-urbaine.
Pour la porte-parole du gouvernement, Ndèye Tické Ndiaye Diop, «malgré le caractère illégal et illégitime de la grève parce que des travailleurs ne peuvent pas déclencher une grève pour exiger une participation au capital d’une société privée, le gouvernement a tenu à poursuivre les négociations jusqu’au dernier moment.»
La crise de l’eau va donc prendre une ampleur nouvelle avec ce bras de fer entre l’Etat et l’intersyndicale de la Sénégalaise des eaux. Pendant ce temps, des files de jeunes filles, garçons, des femmes et quelques fois des hommes parcourent certains quartiers de Dakar et banlieue à la recherche du liquide précieux….
Selon le document présidentiel, «le ministre des Forces armées, le ministre de l’Intérieur, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel.»
Cette radicalisation présidentielle semble être une réponse à l’intransigeance affichée par l’intersyndicale des travailleurs de la SDE désireuse de bénéficier de 10% du capital de la nouvelle société qui sera mise en place autour de la société française Suez. Or, dans sa démarche, le gouvernement demande que ces 10% soient partagés entre la SDE (7%) et le tandem ONAS-SONES (3%).
Les travailleurs de la SDE sont d’autant plus décidés à ne pas céder qu’ils soupçonnent le gouvernement de vouloir faire entrer dans le capital de la société à venir des «hommes d’affaires» qui lui seraient proches et sans aucune attache avec le secteur vital de l’hydraulique urbaine et péri-urbaine.
Pour la porte-parole du gouvernement, Ndèye Tické Ndiaye Diop, «malgré le caractère illégal et illégitime de la grève parce que des travailleurs ne peuvent pas déclencher une grève pour exiger une participation au capital d’une société privée, le gouvernement a tenu à poursuivre les négociations jusqu’au dernier moment.»
La crise de l’eau va donc prendre une ampleur nouvelle avec ce bras de fer entre l’Etat et l’intersyndicale de la Sénégalaise des eaux. Pendant ce temps, des files de jeunes filles, garçons, des femmes et quelques fois des hommes parcourent certains quartiers de Dakar et banlieue à la recherche du liquide précieux….
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