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Procès en destitution : Trump accusé de «trahison d’une ampleur historique»

Mardi 2 Février 2021

Les actions de Donald Trump avant l’assaut sur le Congrès le 6 janvier constituent une « trahison d’une ampleur historique », accusent les procureurs démocrates au procès en destitution de l’ex-président américain, dans leur argumentaire publié mardi.


Nancy Pelosi, chef des Démocrates à la Chambre des représentants, exhibe l'acte d'accusation contre Donald Trump
Nancy Pelosi, chef des Démocrates à la Chambre des représentants, exhibe l'acte d'accusation contre Donald Trump
« Le président Trump a incité une foule violente à attaquer le Capitole des États-Unis » et sa « volonté de rester au pouvoir à tout prix est une trahison d’une ampleur historique. Elle appelle une condamnation » à l’issue de ce procès qui débute au Sénat le 9 février, affirment-ils.
 
« Il est impossible d’imaginer que les évènements du 6 janvier se soient produits sans que le président ait créé une poudrière, allumé une allumette puis cherché à tirer personnellement profit du chaos qui a suivi. » (Extrait du mémoire préalable déposé en soutien du procès contre l'ex-président Trump)
 
Premier président de l’histoire américaine à faire face à un second procès en destitution, Donald Trump est accusé d’« incitation à l’insurrection » pour avoir encouragé des milliers de ses partisans réunis à Washington le 6 janvier à prendre d’assaut et occuper le Congrès.
 
Les violences ont fait cinq morts.
 
L’ancien président n’a jamais reconnu explicitement sa défaite face au démocrate Joe Biden le 6 novembre, dénonçant sans preuve des fraudes massives lors du scrutin.
 
Le 6 janvier, M. Trump avait appelé ses partisans à marcher vers le Capitole au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival.
 
Les républicains contestent pour leur part la légalité de poursuites contre un président n’étant plus en fonctions.  
 
Mais « la Constitution gouverne le premier jour du mandat d’un président, son dernier jour, et tous ceux entre les deux », estiment les procureurs qui veulent faire de ce procès un exemple pour l’histoire.
 
« Un échec à condamner encouragerait les futurs dirigeants à tenter de conserver le pouvoir par tous les moyens et suggèrerait qu’il n’existe aucune limite qu’un président puisse dépasser », expliquent-ils. (AFP)
 
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