Lors de la première nuit en prison de Nicolas Sarkozy, plusieurs détenus ont crié à la fenêtre de leurs cellules et certains ont proféré des menaces de mort. Trois d'entre eux ont été placés en garde à vue, rapporte Europe 1.
Nicolas Sarkozy n'a pas été ménagé par les détenus de la prison de la Santé pour sa première nuit en cellule. Plusieurs d'entre eux ont insulté l'ancien président de la République en criant depuis la fenêtre de leurs cellules. Des propos menaçants ont également été proférés. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux attestent de ces situations, survenues dans la nuit de mardi à mercredi. L'affaire n'a pas été prise à la légère. Une enquête a été ouverte et trois détenus ont été placés en garde à vue, rapporte Europe 1.
Les enquêteurs du 3e district de la police judiciaire ont travaillé à partir des vidéos postées en ligne. Au moins l'une d'elles a rapidement été authentifiée et la cellule depuis laquelle elle a été filmée a alors été localisée. Une fouille a eu lieu et deux téléphones portables ont été retrouvés.
Si une enquête judiciaire a été ouverte pour menaces de mort envers Nicolas Sarkozy, une procédure judiciaire à l'encontre des détenus a également été enclenchée à l'encontre des trois détenus. Ils pourraient être transférés vers d'autres établissements pénitentiaires.
Après la révélation de cette affaire, Nicolas Sarkozy a reçu du soutien, notamment de la part de Marine Le Pen qui s'est exprimée sur X. "Je ne doute pas que certains doivent se réjouir de cette situation. Mais je veux croire que des millions de Français ressentent, comme moi, du dégoût", a-t-elle écrit. Et d'ajouter : "En déplaise à l’extrême-gauche, non, Nicolas Sarkozy, enfermé avec exécution provisoire, n’est pas "un détenu comme les autres", la preuve." [6Medias]






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