Samedi 15 novembre, les différents partis qui composent la coalition de gauche unitaire ont annoncé qu'il y aura bel et bien une primaire pour désigner un candidat en vue des présidentielles de 2027.
Il y aura bel et bien une primaire à gauche, mais sans toute la gauche. Samedi 15 novembre, le Parti socialiste, les Écologistes, l'Après, Debout ! et Générations ont annoncé la tenue d'une primaire, prévue à l'automne 2026, afin de présenter une candidature commune pour les présidentielles de 2027, rapporte BFMTV. Une primaire à laquelle ne participeront pas Raphaël Glucksmann ni la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
Crédités de peu de voix dans les sondages, les cinq partis se sont réunis dans l'espoir de créer un souffle, une "primaire geyser", selon les mots de François Ruffin, afin de disputer l'hégémonie de la France insoumise, toujours loin devant eux. Les modalités de la primaire seront annoncées au cours du mois de décembre.
"Créer une alternative"
Malgré l'absence des deux partis les plus en vue pour la présidentielle, l'ancienne figure du Nouveau Front populaire Lucie Castets s'est voulue rassurante. "On a toujours espoir. La dynamique, elle est là. Toutes les personnes qui étaient présentes à Bagneux le 2 juillet dernier ont répondu présentes", a-t-elle indiqué à la presse. Pour l'heure, le PCF a expliqué ne pas vouloir se ranger dans cette primaire, rapporte Ouest France. Trois candidats sont déjà déclarés : François Ruffin, Clémentine Autain et Marine Tondelier.
Une dynamique qui devra passer au-dessus des dissensions politiques réelles entre chacun des partis qui composent l'union. "Nous avons une volonté commune : créer une alternative à gauche pour donner un avenir au pays, qui ne soit ni celui de la macronie ni celui de l’extrême droite", abonde Olivier Faure sur X.
De son côté, Raphaël Glucksmann s'est affiché aux côtés de Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l'Intérieur de Manuel Valls, rapporte La Croix. Une manière de signifier une future alliance pour 2027 ? [6Medias]
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