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Lucie Castets, ancienne candidate de la gauche pour le poste de Premier ministre, a trouvé un nouveau travail

Mardi 28 Octobre 2025

Lucie Castets
Lucie Castets

Candidate de la gauche pour le poste de Première ministre après les élections législatives de 2024, Lucie Castets n’a pas eu les faveurs d’Emmanuel Macron. Et à défaut d’aller à Matignon, elle va désormais se rendre à Bercy pour occuper une nouvelle fonction.

 

C’est finalement Bercy et non Matignon pour Lucie Castets. En attente de mission depuis la mi-septembre, l’ancienne candidate de la gauche pour le poste de Première ministre a trouvé un nouveau travail puisqu’elle a été affectée au ministère de l’Économie pour une mission temporaire auprès du Médiateur des entreprises. Elle était en attente de mission, rapporte BFMTV.

 

Si l’objectif de sa mission n’a pas été révélé “par souci de confidentialité”, le Médiateur des entreprises est, lui, un service public dont l’utilité est de faciliter la résolution amiable des conflits entre les acteurs économiques et les entités publiques ou privées. La chaîne de télévision rappelle qu’elle reste fonctionnaire, étant donné qu’il s'agit d’une affectation et non d’une mission de conseil réalisée par une entreprise externe.

 

C’est donc un retour aux sources pour Lucie Castets. En effet, la haute fonctionnaire a commencé sa carrière à Bercy à la direction générale du Trésor avant d’occuper le poste de directrice financière à la Ville de Paris.

 

Rassembler la gauche

 

Mais son plus grand fait d’armes reste évidemment d’avoir su convaincre la gauche pour devenir la candidate unanime du Nouveau Front populaire après les élections législatives anticipées de 2024. Alliance qui avait gagné le plus de sièges à l’Assemblée nationale (182). Pour autant, Emmanuel Macron a préféré nommer Michel Barnier, qui a été renversé par une motion de censure, tout comme François Bayrou, juste après lui.

 

Et alors qu’aujourd’hui la gauche se fracture, Lucie Castets croit toujours en une union, certes imparfaite. Élargir cette alliance fait aussi partie de ses ambitions, comme elle le racontait au Parisien au début de l’année : 

 

“L’idée est de rassembler le plus largement possible. En quelque sorte, on souhaite renouveler nos vœux vis-à-vis de l’union de la gauche, et on élargit d’une part à la société civile et d’autre part aux partis qui n’avaient pas pu rejoindre l’union comme l’Après”. [6Medias]

 
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