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Les États-Unis envisagent de réduire leur présence diplomatique au Canada et en Afrique

Lundi 21 Avril 2025

Les États-Unis pourraient considérablement réduire leur présence diplomatique au Canada et en Afrique et supprimer plusieurs programmes consacrés au « soft power » américain, selon un projet de décret présidentiel consulté dimanche par l’AFP.

 

Ce document appelle à une « réorganisation structurelle totale » du département d’État d’ici au 1er octobre, avec pour objectif de « rationaliser l’exécution des missions, faire rayonner la puissance américaine à l’étranger, réduire le gaspillage, les fraudes et les abus » et « aligner le département d’État sur la doctrine stratégique de l’Amérique d’abord ».

 

Il prévoit notamment la suppression des bureaux du département d’État chargés du changement climatique, de la démocratie et des droits fondamentaux.

 

Un projet dévoilé par le New York Times et nié par le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.

 

« C’est une fausse information », a-t-il écrit dimanche sur le réseau X, assurant que le journal avait été « victime d’un nouveau canular ».

Ambassades

 

Mais le plus grand changement consiste en la réorganisation de la présence diplomatique américaine en quatre régions différentes : Eurasie, Moyen-Orient, Amérique latine et Asie-Pacifique.  

 

L’actuel bureau pour l’Afrique serait ainsi supprimé et remplacé par un « bureau de l’envoyé spécial pour les affaires africaines » qui dépendrait du Conseil national de sécurité de la Maison-Blanche, et non du département d’État, qui dirige en principe les relations étrangères du pays.

 

En Afrique, l’accent serait mis sur la lutte contre le terrorisme et sur « l’extraction et le commerce stratégique de ressources naturelles essentielles ».

 

Par ailleurs, « toutes les ambassades et tous les consulats non essentiels en Afrique subsaharienne seront fermés », indique le projet de décret. Toutes les missions restantes seront regroupées sous l’autorité d’un envoyé spécial.

 

L’ambassade américaine à Ottawa serait en outre « considérablement réduite », alors que Donald Trump continue de nourrir des visées expansionnistes envers le Canada, qu’il qualifie de « 51e État » américain.  

 

Tom Yazdgerdi, président de l’American Foreign Service Association, qui représente les diplomates américains, a déclaré que les fonctionnaires étaient favorables à l’amélioration de l’efficacité du gouvernement, mais que les mesures annoncées dans le projet de décret « ressemblaient à des coupes faites à la hache ».

 

« On a l’impression que nous nous retirons du monde », a-t-il ajouté dimanche auprès de l’AFP.

 

« Soft power »

 

Ce projet de décret s’inscrit dans une série de mesures prises par le président Donald Trump pour réduire les initiatives de « soft power » (ou capacité d’influence) américaines et sa remise en question des alliances de longue date, y compris avec l’OTAN.

 

Dans la liste des bureaux du département d’État visés et consacrés, entre autres, au changement climatique et aux droits fondamentaux, se trouvent le bureau pour les femmes et filles afghanes, un programme sur le rayonnement de la langue anglaise et de la culture américaine à travers le monde, ou encore la bourse Fullbright, qui finance des chercheurs étrangers.  

 

Il s’agit d’une « blessure auto-infligée » pour les États-Unis, selon Tom Yazdgerdi, qui affirme que le « soft power » est ce qui « met en valeur l’Amérique. Même si nous avons une armée très puissante qui fait peur, ce qui inspire les gens, c’est le soft power ».  

 

« Cela revient à céder du terrain à des pays qui n’auront aucun problème à combler le vide. La Russie et la Chine me viennent à l’esprit », conclut-il.

 

La semaine passée, plusieurs médias américains ont rapporté de potentielles coupes drastiques à venir dans le budget du département d’État, qui auraient notamment pour conséquence la fin de financements d’organisations internationales comme l’ONU et l’OTAN.  

 

Bien que cette information n’ait pas été confirmée, le département d’État a annoncé la semaine dernière la suppression d’un organisme fédéral chargé de combattre les campagnes de désinformation agressives menées par des États étrangers.

 

Depuis sa prise de fonction en janvier, le président Donald Trump a par ailleurs gelé l’aide étrangère américaine, dont d’importants programmes visant à améliorer la santé dans le monde, et démantelé l’USAID, l’agence pour le développement, qui gérait un budget annuel de 42,8 milliards de dollars, représentant à lui seul 42 % de l’aide humanitaire mondiale.

 

L’administration Trump a aussi entamé en mars le démantèlement, contesté devant les tribunaux, des médias des États-Unis à l’étranger, comme Voice of America, Radio Free Europe/Radio Liberty, ou Radio Free Asia. [AFP]

 
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1.Posté par Me François JURAIN le 21/04/2025 10:39
RICH IS BEAUTIFULL! Ne nous y trompons pas: La nouvelle administration Américaine, profondément inamicale et raciste, n'entend bien évidemment pas dépenser un Dollar pour les peuples africains, L'Afrique, pour Monsieur TRUMP, c'est un ensemble de pays de "merde": les choses, au moins, sont clairement énoncées. Mais la seule chose qui intéresse cette bande de sauvages inculte et dangereuse, c'est ce qui peut rapporter des dollars. Beaucoup de Dollars. Donc, on peut compter sur cette dangereuse administration pour venir piller nos richesses naturelles, et bien évidemment à moindre frais. Pour TRUMP et ses affidés, la philosophie est simple. L’argent n'a pas d'odeur, il n'a que saveur. Si vous êtes riche, vous êtes forcément beau, si vous êtes riche, vous êtes forcément intelligent, et si vous êtes riche, vous êtes forcément puissant, quelle que soit la manière dont vous êtes devenu riche.

C'est une façon de voir les choses, qui n'est pas la mienne, mais Monsieur TRUMP en connait un rayon, lui qui a bâti une pseudo fortune sur les arnaques et les nombreuses faillites de ses diverses sociétés. En quelques semaines, cette équipe de cow-boys d'opérette aura mis par terre des décennies d'efforts, de diplomatie, de compromis établis par des hommes (et des femmes) d'une autre trempe et d'une autre classe que ce groupe de crétins décervelés et persuadés qu'ils détiennent entre leurs mains la puissance venue d'ailleurs, pour détruire un monde qui était ce qu'il était, mais mon dieu, qui n'était pas si mal que ça, même si, il faut bien le reconnaitre, depuis quelques dizaines d'années, vacillait, faut de véritable leader charismatique faisant autorité sur la planète entière, qui était écouté, craint, et obéit.

Petit à petit, on a voulu remplacer l'homme par l’argent, l'argent roi, le "fric" qui transforme instantanément, aux yeux d'une population de moins en moins instruite, un sinistre imbécile en roi du monde. Qui admire t-on le plus aujourd'hui? Un footballeur qui gagne cinquante millions d'euros par an, , ou un chirurgien qui gagne péniblement cinq mille euros? Et pourtant, qui est le plus utile, pour sauver des vies, notre vie? Je sais bien qu'il est facile de dire ça, lorsque l'on est, (comme moi), un privilégié dans un pays où la plupart manquent de tout, alors que je n'ai jamais manqué de rien. Et je comprends cette jeunesse, qui ne rêve qu'aux dieux du stade, non pas pour ce qu'ils sont en tant qu'hommes, mais ce qu'ils représentent, en tant que valeur marchande.

Mais le danger est là, il n'est plus à notre porte, il est déjà dans notre maison. Le rêve des professeurs Mabuse en puissance est en train de se réaliser, créer une machine, un robot, qui serait plus puissant que la nature humaine. L'homme, en tant que tel, ne représente plus assez d’argent, il ne rapporte pas assez d'argent, de dividendes aux actionnaires. Puisque la machine peut rapporter plus, remplaçons les hommes par des machines, par des robots! Et après, que deviendront nous, pauvres êtres humains, qui avons tout fait pour mettre au point l'arme destinée à nous supprimer? Bien sûr, il faut de l'argent pour vivre aujourd'hui, mais décorréler l'argent, tel que cela a été fait depuis une trentaine d'année, de la valeur travail, intelligence, instruction, est profondément dangereux, et nous sommes en train de vivre en "live", le paroxysme d'un système que nous avons laissé perdurer pendant des décennies. La maison brulait, et nous avons laissé faire en regardant ailleurs.

Beaucoup (dont moi) sont effarés, d'apprendre l'étendue des dégâts concernant le carnage financier supposé, qui a eu lieu ses douze dernières années ici, au pays, au SENEGAL; Il ne faut point s'en étonner, car si l'ex Président WADE avait ouvert la brèche en laissant s'instaurer un régime "libéral", il est logique qu'un de ses disciples, cynique et avide d'argent, ait poussé le système au delà de toutes limites. C'est la même chose qui est en train de se passer aux Etats-unis, sauf que, lorsque Washington tousse, c'est le monde entier qui s'enrhume. Alors, ne soyons pas étonnés, car le pire est à venir.

Et finalement, lorsque j'entends le Premier Ministre SONKO, dire et répéter aux Sénégalais(es): "nous ne devons compter que sur nous-mêmes », je me dis que ce n'est certainement pas là la plus grosse sottise de l'année, et qu'il est dommage qu'il ne soit pas plus écouté, non seulement par la population sénégalaise, mais par l'Afrique toute entière, car point n'est besoin d'écarquiller les yeux pour comprendre que L'administration TRUMP a bien l'intention de ne faire qu'une bouchée de l'Afrique toute entière, continent, rappelons-le, le plus riche en ressources naturelles du globe, celles qui font cruellement défaut à la planète entière aujourd'hui, ne faisant que très peu (voire pas du tout) cas de ce qui est sur terre, qui a ses yeux n'a aucun valeur marchande, mais sous terre. Triste bilan, mais encore bien plus triste réalité . Oui, ne comptons que sur nous même, plus que jamais, et essayons de nous convaincre que lorsqu'il est déjà tard, ce n'est pas encore trop tard.
Me François JURAIN

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