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«Le Sénégal est potentiellement concerné par les actes de Grand-Bassam» (J.-F. PAGANON)

Vendredi 29 Avril 2016

J.F. Paganon (ambassadeur de France à Dakar) sur les attentats de Grand-Bassam
«Le Sénégal est potentiellement concerné par ces actes»


Apparemment, la France ne se fait pas d’illusions à propos de la portée des attentats terroristes qui ont frappé dimanche la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam. Selon Jean-Félix Paganon, son ambassadeur à Dakar, une chose est certaine et elle serait d’ordre factuel : «Le Sénégal est aujourd’hui potentiellement concerné par ces actes… nous sommes dans une situation à risques… »
Le diplomate français animait à la mi-journée de ce mardi 15 mars une conférence de presse à l’occasion de l’ouverture du Salon international des industries et techniques agro-alimentaires (SIAGRO) au Centre international du commerce extérieur (CICES). C’était en compagnie des secrétaires généraux des ministères sénégalais de l’Agriculture et de l’Elevage.
En raison de cette situation, des consignes de prudence et de vigilance ont été notifiées aux ressortissants et touristes français présents au Sénégal.
Une note titrée «Sécurité» sur le site du Quai d’Orsay (www.diplomatie.gouv.fr) mise à jour ce mardi 15 mars appelle à quelques précautions. «A Dakar, la grande corniche est particulièrement connue pour être le théâtre d’agressions régulières de piétons à partir de la tombée de la nuit. Il est conseillé de n’esquisser aucun geste de défense ou attitude agressive susceptible de déclencher des réactions violentes. La prudence doit être aussi de mise dans les lieux touristiques (Saly, Lac rose…) où les agressions ne sont pas rares, certaines avec violence. (…) Les déplacements interurbains sont possibles mais toujours déconseillés de nuit. »
Deux jours après le carnage de Grand-Bassam, on aurait pu s’attendre à ce que la sécurité soit de mise au Siagro de Dakar où 41 entreprises françaises de l’écosystème agro-alimentaires exposent jusqu’au vendredi 18 mars. Mais sur place, les contrôles sont quasi inexistants, encore moins les fouilles de sacs. Des gendarmes sont à la fois présents et invisibles. Il n’y a pas eu de filtrage à l’accès dans la salle de presse où M. Paganon s’est adressé aux journalistes.
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