« Emigration irrégulière, L’exiles Canaries », titre Le Quotidien qui souligne que ce week-end, plus de 1200 débarquements ont été enregistrés sur l’archipel espagnol.
« Il semble impossible de mettre fin à la vague migratoire actuelle qui frappe le pays. Si une pirogue remplie de quelque 170 migrants a été secourue ce samedi à Hamo 4, la marine nationale a intercepté 361 candidats à l’émigration irrégulière dont 29 femmes ce week-end durant lequel plus de 1200 personnes sont arrivées aux iles Canaries », mentionne le journal.
Enquête parle de « folie migratoire » et signale l’arrivée de « plus de 5300 migrants aux iles Canaries en 5 jours ».
Plus dramatique, Libération annonce qu’une pirogue est portée disparue en mer depuis 17 jours. « Cette embarcation serait partie de Kayar », précise la publication. Selon le journal qui cite Boubacar Sèye d’Horizon sans frontière, « il y avait plus de 80 personnes dont plusieurs femmes et des enfants à bord ».
Bes Bi rapporte que « Thiaroye est sans nouvelle d’une pirogue partie de Kayar depuis 17 jours ».
Au sujet de la vente en France des biens de Senghor, Le Soleil note que le président Macky Sall « fait tout arrêter ». Selon la publication, le ministre de la Culture, Aliou Sow, « a été dépêché en France à la tête d’une forte délégation pour négocier le rachat de tous les objets et procéder à leur rapatriement au Sénégal ».
« L’affaire se complique », selon Enquête, relevant que « si les négociations entre l’Etat du Sénégal et la commissaire priseuse n’aboutissent pas dans les jours à venir, les biens de Senghor seront vendus aux enchères au mois de décembre ».
« Loin de la problématique de la restitution des biens culturels, il s’agit du respect de la volonté de Senghor et de ses ayants droits qui n’ont pas œuvré pour le retour de ses biens au pays d’origine du président poète », écrit le journal.
« Aide à la presse: l’Etat discrimine, Walf se rebiffe », s’indigne WalfQuotidien en Une. Le journal révèle que le Groupe de presse fondé par Sidy Lamine Niasse a reçu « moins que des sites web ». L’affaire sera d’ailleurs l’objet d’une conférence de presse vendredi 27 octobre dans les locaux du media.
En politique, plusieurs journaux constatent que les candidats déclarés de l’opposition a l’élection présidentielle de février 2024 sont victimes des tracasseries de la police et de l’administration territoriale.
« Feu rouge pour opposants, feu vert pour le candidat de BBY », raille Vox Populi. Au moment ou Amadou Ba, candidat du pouvoir, mène tranquillement et au pas de charge sa présence-campagne électorale emmitouflé dans ses habits de premier ministre, Khalifa Sall et Malick Gakou sont freinés par les forces de l’ordre.
Ce qui fait dire á WalfQuotidien que « l’Etat fausse les règles du jeu ».
Le quotidien Yoor-Yoor Bi met en exergue la tribune de 4 agrégés de droit qui démontent les arguments du directeur général des élections Thiendella Fall á des fiches de parrainage refusées au leader du Pastef. Elle est intitulée « De quoi le refus de remettre des fiches de parrainage au mandataire de Ousmane Sonko est-il le nom? »
« Agrégés de droit, hommes politiques, avocats et société civile allument la DGE », titre le journal.
Dans ce même registre, Sud Quotidien pointe « le jeu trouble de l’Administration » par son « refus d’exécuter une décision de justice défavorable au pouvoir (et) le blocage des caravanes de l’opposition. » [IMPACT.SN avec APS]
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