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La revue de presse du 19 novembre 2018

Lundi 19 Novembre 2018

Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent principalement du gamou, qui sera célébré le même jour à Tivaouane et partout ailleurs au Sénégal.
 

Selon L’Observateur, la cité religieuse de Tivaouane, capitale de la Tidjaniya au Sénégal, est déjà "à pied d’œuvre pour son 117e Mawlid", la commémoration de la naissance du prophète Mohamed (PSL).

 
"C’est déjà l’effervescence dans la cité religieuse d’El Hadj Malick Sy. Tivaouane a fait les derniers réglages pour vivre son 117e Mawlid. Les services spéciaux, comme la Gendarmerie nationale, la Police, le Service national de l’hygiène, les sapeurs-pompiers, le ministère de la Santé (...) sont à pied d’œuvre pour que cette année encore" le Mawlid "soit un franc succès", écrit le journal.
 
"Tivaouane a fini d’accueillir tout ce que le pays compte comme hautes autorités, religieuses et politiques", et la ville s’est "parée de ses plus beaux habits pour la célébration de la 117e édition du Mawlid", ajoute L’Observateur.
 
Selon Vox Populi, "la concentration humaine est telle dans la ville sainte qu’il est déjà difficile de se frayer un passage dans les rues et ruelles de la ville de Maodo", qui "a vécu un weekend de grande frayeur avec la clôture du +Bourd+ qui a drainé des foules de fidèles". 
 
Le Quotidien fait également observer que "les pèlerins ne cessent de venir de partout et par tous les moyens. Tivaouane vibre au rythme du gamou", autre appellation du Mawlid. "En route et avec ferveur dans le sillage de Maodo", El Hadj Malick Sy, un des principaux propagateurs de la tidjaniya au Sénégal.
 
Sud Quotidien rappelle que "par amour du prophète (PSL)", El Hadj Malick Sy a organisé le premier gamou en 1902 "en appelant ses coreligionnaires à célébrer l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed. Il proclamait que dans cette commémoration se trouvaient bénédiction et résolution des difficultés". 
 
Le Soleil souligne l’appel "pressant du khalife des tidjanes à la paix", avant d’évoquer, en pleine page, l’arrivée à Dakar dimanche de la première rame du Train Express Régional. "Elle a été réceptionnée au Môle 2 du port de Dakar par le Premier ministre et les tests dynamiques sont prévus le 25 décembre", précise Le Soleil.
 
EnQuête et L’As reviennent sur deux sujets qui ont fait débat ces derniers jours, les "tensions" budgétaires au Sénégal et la "polémique" autour de l’avis du Comité des droits de l’homme de l’ONU dans l’affaire Karim Wade, le fils de l’ancien président de la République, condamné pour enrichissement illicite.
 
Selon EnQuête, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, "a annoncé des réformes destinées à dissiper les appréhensions du secteur privé", concernant la situation économique du Sénégal, marquée par les tensions de trésorerie.
 
Il cite la "rationalisation" des bras financiers de l’Etat et la révision des procédures de passation des marchés, parmi d’autres mesures visant à enrayer les difficultés budgétaires qui pourraient avoir un impact sur la situation économique du pays.
 
L’As, pour sa part, estime que l’ancienne Première ministre Aminata Touré, par ailleurs envoyée spéciale du chef de l’Etat, "clôt le débat" concernant la "polémique" autour de l’avis du Comité des droits de l’homme de l’ONU sur l’affaire Karim Wade.
 
Le fils d’Abdoulaye Wade avait été incarcéré en 2013 pour enrichissement illicite et détournement de fonds. Il a ensuite été gracié en 2016, après avoir été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à une peine de six ans de prison ferme assortie d’une amende de 138 milliards de francs CFA. 
 
Selon des médias sénégalais, le Comité des droits de l’homme de l’ONU demande que le procès de Karim Wade soit révisé, un "désaveu" pour la CREI, selon de nombreux quotidiens.
 
Ces médias citent une recommandation de ce comité suivant laquelle "la déclaration de culpabilité et de condamnation [de Karim Wade] doit être réexaminée conformément aux dispositions du paragraphe 5 de l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques".
 
Mais de l’avis de Mme Touré, sur ce sujet, le Parti démocratique sénégalais (PDS), dont Karim Wade est le candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2019, ainsi que ses avocats, "prêtent au Comité des droits de l’homme des compétences magico-mystiques qu’il n’a pas".
 
"Les observations du Comité des droits de l’homme sont caduques et sans objet", affirme l’ancienne Première ministre, qui a occupé pendant longtemps le poste de directeur du département droits humains aux Nations unies avant de lancer la "traque des biens mal acquis" au Sénégal, en tant que ministre de la Justice, à partir de 2012.
 
Selon Aminata Touré, dont les propos sont rapportés par L’As, les recommandations des 18 experts du Comité des droits de l’homme de l’ONU "ne sont pas au-dessus des décisions des cours et tribunaux des Etats", un argument répété par de nombreux responsables du pouvoir. (APS)
 
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