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L’Egypte esquisse un vaste plan de privatisations

Mardi 24 Mai 2022

Le maréchal-président al-Sissi
Le maréchal-président al-Sissi
Depuis des années, l’Egypte promet de privatiser les pans de son économie où la présence de l’Etat freine l’investissement privé. Le projet, resté sans suite, est relancé, alors que la vulnérabilité de l’économie nationale est exacerbée par la guerre en Ukraine et que Le Caire se voit obligé de négocier un nouveau prêt auprès du Fonds monétaire international (FMI).
 
En avril, le président, Abdel Fattah Al-Sissi, a annoncé un plan visant à attirer 40 milliards de dollars (37,9 milliards d’euros) d’investissements privés sur quatre ans. Le premier ministre, Moustafa Kemal Madbouli, a commencé à en esquisser les grandes lignes, le 15 mai, et a fixé pour objectif de doubler la part du secteur privé dans l’économie.
 
D’ici à 2025, le gouvernement souhaite que « la contribution du secteur privé aux investissements passe à 65 % », contre 30 % actuellement, a annoncé le chef du gouvernement. Dix compagnies détenues par l’Etat et deux compagnies par l’armée (le fabricant d’eau en bouteille Safi et l’opérateur de stations-service Wataniya) devraient être privatisées dès 2022.
 
Deux sociétés holding, regroupant « les sept plus grands ports » du pays et « les meilleurs hôtels égyptiens », seront également constituées, dont des parts « seront cotées en Bourse », a-t-il ajouté. Une feuille de route détaillant les secteurs concernés et le calendrier doit être annoncée avant la fin du mois de mai. (Le Monde)
 
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