Imam Alioune Ndao lors de son procès en 2018 devant le tribunal de Dakar
C’est dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 septembre que l’imam Alioune Ndao est décédé à l’hôpital Fann de Dakar après y avoir été admis d’urgence. Il n’avait que 62 ans, lui le natif de Ndalane Malick dans l’arrondissement de Gandiaye, département de Kaolack.
Héritier du daara (école coranique) de son père, un proche de Seydi Hadj Malick Sy, imam Alioune Ndao y développa l’enseignement du Coran et des traditions du prophète (psl). Mais cet engagement dans la transmission des connaissances islamiques fut précédé par une solide formation en Arabie saoudite et en Mauritanie, en particulier. Des étapes de sa vie dont il tira profit en acquérant de fortes compétences pédagogiques, rapporte le site www.xalimasn.com
Agriculteur dans l’âme, il développa la pratique de l’arachide, notamment, avec les quelques cinq cents pensionnaires de son daara, en dépit des difficultés saisonnières liées aux caprices de l’hivernage.
Sa vie bascula en 2015 lorsque des enquêtes de la gendarmerie commandées par le procureur de la république l’accusèrent d’activités subversives contre l’Etat du Sénégal, aux côtés de plusieurs autres personnes. Mais il fut innocenté en juillet 2018 par un tribunal spécial, le juge ne retenant contre lui – au grand dam du procureur d’ailleurs - que le délit de détention d’une arme, comme beaucoup de notables ruraux en ont à leur domicile.
Sur les réseaux sociaux, la nouvelle de l’aggravation de sa maladie n’avait fait qu’un tour lundi matin qu’une opération humanitaire était lancée pour lui venir en aide avec 10 millions de francs CFA. Dans l’après-midi, plus de 7 millions de francs CFA étaient déjà rassemblés par des bonnes volontés émus par son cas.
Héritier du daara (école coranique) de son père, un proche de Seydi Hadj Malick Sy, imam Alioune Ndao y développa l’enseignement du Coran et des traditions du prophète (psl). Mais cet engagement dans la transmission des connaissances islamiques fut précédé par une solide formation en Arabie saoudite et en Mauritanie, en particulier. Des étapes de sa vie dont il tira profit en acquérant de fortes compétences pédagogiques, rapporte le site www.xalimasn.com
Agriculteur dans l’âme, il développa la pratique de l’arachide, notamment, avec les quelques cinq cents pensionnaires de son daara, en dépit des difficultés saisonnières liées aux caprices de l’hivernage.
Sa vie bascula en 2015 lorsque des enquêtes de la gendarmerie commandées par le procureur de la république l’accusèrent d’activités subversives contre l’Etat du Sénégal, aux côtés de plusieurs autres personnes. Mais il fut innocenté en juillet 2018 par un tribunal spécial, le juge ne retenant contre lui – au grand dam du procureur d’ailleurs - que le délit de détention d’une arme, comme beaucoup de notables ruraux en ont à leur domicile.
Sur les réseaux sociaux, la nouvelle de l’aggravation de sa maladie n’avait fait qu’un tour lundi matin qu’une opération humanitaire était lancée pour lui venir en aide avec 10 millions de francs CFA. Dans l’après-midi, plus de 7 millions de francs CFA étaient déjà rassemblés par des bonnes volontés émus par son cas.
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