IMPACT - La revue de presse du 11 mars

C’est parti pour la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Et la presse quotidienne ne s’y trompe pas.

En appel de Une, Le Soleil annonce un « Choc d’ambitions et de programmes » entre les 19 prétendants à la succession du président sortant Macky Sall dont le mandat expire le 2 avril prochain. Pour le quotidien Rewmi, avec ce démarrage, s’ouvre « Le temps des promesses » car, note 24 Heures, « Ça se joue maintenant…! », la prise du pouvoir précédée par les discours de ralliement en direction des électeurs citoyens.

Les choses semblent bien débuter pour le moment mais « Avec une violence inouïe », signale Les Echos. Aux Parcelles assainies, à Dakar-Plateau et au siège de l’Alliance pour la République, le parti présidentiel, le journal signale de violents affrontements, des jets de pierre et autres coups de feu. 

« Pas de quartier ! », rajoute ENQUETE. « La campagne à peine ouverte, les coups commencent  à pleuvoir entre les candidats. » Selon le journal, « Amadou Ba brocarde une opposition ‘’insouciante et incompétente’’ » tandis que « Khalifa (Sall) charge la coalition Diomaye ». Dans le camp du pouvoir, c’est une guerre à trois. « FDS, gardes du corps et nervis se donnent en spectacle. »

Inspiré par les ‘’violences dans la campagne’’, le quotidien Bés Bi Le jour affiche « DémarRAGE » et rapporte que « les gendarmes ont évité un sabotage de la rencontre » du candidat Amadou Ba par les « Marrons du feu », ces gros bras civils qui assurent la sécurité de certaines personnalités du régime. 

Pour la campagne proprement dite, « Pastef fait carton plein », constate WalfQuotidien qui rend compte de la campagne du candidat Bassirou Diomaye Faye aux Parcelles assainies. 

« Privé de temps d’antenne à la RTS : WalfTV donne la voix à Diomaye. » En prison depuis bientôt un an, le porte-drapeau de Pastef n’a pas pu passer sur la radio-télévision publique comme tous les 18 autres candidats. Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnrs) a brandi à l’encontre de ses plénipotentiaires la loi électorale stipulant que le temps d’antenne est prévu seulement pour le candidat. 

« Mobilisation monstre au terrain Acapes » des Parcelles assainies, renchérit Yoor-Yoor Bi à sa Une. Pour le coup d’envoi de la campagne présidentielle, « Les Patriotes cassent la baraque. » Pour sa part, L’Info fait état d’« Une coalition XXL et une grosse mobilisation » de la mouvance Pastef en ce début de campagne.  

Seule femme candidate, Anta Babacar Ngom a le projet d’« Envoyer les papys à la retraite », relève WalfQuotidien. Serigne Mboup, lui, promet de mettre en place « Un Conseil supérieur islamique », avance Bés Bi Le jour. 

Dans Yoor-Yoor Bi, Déthié Fall annonce que « L’emploi des jeunes (sera) au coeur des priorités » de son pouvoir en cas de victoire. « J’ai les capacités pour developper ce pays », jure le candidat Malick Gakou dans les mêmes colonnes. 

A leur suite dans Libération, Aliou Mamadou Dia du Pur déclare : « Nous avons un programme ambitieux pour la jeunesse ». Si Khalifa Sall se voit dans « Une dynamique de victoire indéniable », l’ancien premier ministre Idrissa Seck juge utile de rappeler que « Diriger un pays ne se fait pas dans l’amateurisme ».  

Apres la formation d’un nouveau gouvernement, Le Soleil rend compte de la prise de fonction de Me Sidiki Kaba comme premier ministre pour conduire le pays en sécurité jusqu’a l’avènement d’un nouveau pouvoir. [IMPACT.SN]