La ‘’sortie de piste’’ d’un Boeing 737 de la compagnie sénégalaise Transair affrété par Air Sénégal pour Bamako retient l’attention de la presse de ce vendredi 10 mai 2024. L’accident est survenu dans la nuit du 9 mai à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass.
« Frayeurs et questions », titre EnQuete. L’avion transportait 85 personnes dont 79 passagers. Il y a eu 11 blessés, rapporte le journal qui évoque un ‘’décollage raté’’, de ‘’nid d’abeilles dans le moteur’’, de ‘’fuite d’eau’’, etc. Tandis que Bés Bi Le Jour souligne une « Panique à bord ! »
« Le Sénégal frôle la catastrophe », sonne L’Info avec en photo le Boeing de Transair hors de la piste de décollage, figé sur des herbes. « Nuit de panique à l’AIBD : 10 blessés », indique Vox Populi.
Le Quotidien parle de « GROSSE FRAYEUR » pour les passagers et les membres d’équipage. « Plusieurs vols (ont été) annulés » et « des avions ont été déroutés à Bissau et Banjul ». Le Bureau enquête et accident (BEA) a été chargé de déterminer les causes de l’accident.
Pour sa part, WalfQuotidien rapporte d’autres informations pour expliquer « Les raisons de l’accident ». Une panne hydraulique serait une des causes du drame, ce qu’un expert interrogé par le journal assimile à « une panne d’essence ou de kérosène ».
L’Observateur parle des « Zones d’ombres » et de « ces éléments qui discréditent la thèse de la sortie de piste » défendue par les autorités politiques et aéronautiques.
Apres plusieurs heures de fermeture, l’AIBD a été rouvert aux aéronefs, souligne Sud Quotidien. « Le trafic reprend son cours normal », indique la publication.
La pêche est aussi un sujet de prédilection pour les quotidiens sénégalais. Ainsi, pour préserver les ressources halieutiques nationales, « L’Etat force le passage », note Sud Quotidien. Qui rappelle qu’en conseil des ministres mercredi dernier, « le Président Bassirou Diomaye Faye a « ordonné la révision du code la pêche, l’audit du pavillon sénégalais (et) l’évaluation des accords et licences de pêche ».
« Diomaye prend le ‘’poisson’’ par la tête », titre L’AS. Pour 24 HEURES, « La pêche cherche sa formule magique ».
Au sujet des questions foncières, Libération fait état d’une « Bamboula sur 93 500 hectares » en plusieurs endroits du pays : la Réserve de Bandia, la ZCA de Sédhiou/Relais Fleuri et de Kandia. C’est la Cour des comptes qui a révélé clé « scandale des concessions ».
Dans cette lancée, Vox Populi évoque des « Risques de déflagrations d’une ‘’bombe’’ dans les 14 régions du Sénégal ». Le journal se base sur « la cartographie des 307 litiges fonciers et conflits communautaires au Sénégal ». [IMPACT.SN]
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