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Épidémie de Mpox - L’agence de santé de l’Union africaine pourrait déclarer « une urgence de santé publique »

Vendredi 9 Août 2024

Épidémie de Mpox - L’agence de santé de l’Union africaine pourrait déclarer « une urgence de santé publique »

L’agence de santé de l’Union africaine Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent) va « probablement » déclarer la semaine prochaine « une urgence de santé publique » face à l’épidémie de Mpox, en cours dans plusieurs pays africains, a annoncé jeudi son directeur.

 

Une nouvelle souche de Mpox, également appelé variole du singe, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023 puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus.

 

Cette déclaration « d’urgence de santé publique », qui aura lieu « probablement » la semaine prochaine, est une première pour l’Africa CDC « depuis que ce mandat nous a été confié en 2023 », a déclaré à des journalistes Jean Kaseya, son directeur.  

 

La décision de l’agence continentale, qui va notamment permettre de débloquer des fonds et d’avoir une réponse continentale, intervient au lendemain de l’annonce par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’une réunion « dès que possible » du comité d’urgence pour évaluer s’il faut décréter le plus haut degré d’alerte face à l’épidémie.

 

« Compte tenu de la propagation du Mpox en dehors de la RDC et de la possibilité d’une nouvelle propagation internationale à l’intérieur et en dehors de l’Afrique, j’ai décidé de convoquer un comité d’urgence […] afin qu’il me conseille sur la question de savoir si l’épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale », avait déclaré mercredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.  

 

Cette qualification est la plus haute alerte que l’OMS peut déclencher et c’est le chef de l’OMS qui peut la lancer sur les conseils du comité.

 

Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type clade 1 (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l’ouest et du centre de l’Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés. [AFP]

 
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