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En Algérie, la décision d’avancer l’élection présidentielle suscite surprise et perplexité

Vendredi 22 Mars 2024

Le président algérien Abdelmajid Tebboune
Le président algérien Abdelmajid Tebboune

L’annonce est intervenue sans justification ni explication. Un bref communiqué publié jeudi 21 mars à l’issue d’une réunion présidée par le chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, en présence du premier ministre, des chefs des deux chambres du Parlement, du chef d’état-major de l’armée et du président de la Cour constitutionnelle, comme pour insister sur le caractère collectif de la décision. 

 

« Il a été décidé la tenue d’une élection présidentielle anticipée, dont la date est fixée au samedi 7 septembre 2024. Le corps électoral sera convoqué le 8 juin 2024 », indique le texte. 

 

Cette mesure, qui avance de trois mois la tenue du scrutin – initialement prévu en décembre –, a totalement surpris les observateurs à Alger. La vie politique étant pratiquement gelée et les médias contraints à la prudence pour survivre, c’est sur les réseaux sociaux que s’exprime cet étonnement…

 

La vie politique a été réduite à néant par la répression systématique exercée depuis 2020 pour étouffer le Hirak. Et au sein du régime, aucune figure pouvant être préférée à M. Tebboune n’a émergé...

 

Agé de 78 ans, M. Tebboune, qui a été hospitalisé pendant plusieurs mois en Allemagne après avoir contracté le Covid-19 fin 2020, occupe seul le terrain.

L’unique candidature rivale annoncée jusqu’à présent est celle de Zoubida Assoul, avocate et dirigeante de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), pour qui la politique de la chaise vide sert le pouvoir.
[Le Monde]

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