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Discours - Ousmane Sonko court-circuite Macky Sall et alimente le deal contre sa candidature en 2024

Lundi 3 Juillet 2023

 
« Rencontres de minuit à Mermoz et au Palais, dialogue national, discours du président sur la 3e candidature et relance de la machine judiciaire. » Pour l’opposant principal au chef de l’Etat, ce sont les quatre étapes du « deal » visant à l’éliminer de la présidentielle de février 2024.  
 
Ousmane Sonko a-t-il grillé Macky Sall ? En anticipant sur le discours que le chef de l’Etat doit prononcer ce 3 juillet et relatif à sa participation ou non à la présidentielle de février 2024, l’opposant en a présenté les deux faces qui visent, selon lui, à le mettre hors du jeu électoral.
 
« Si Macky Sall annonce qu’il est candidat, tout le monde pourra l’être. S’il n’est pas candidat, les autres pourront l’être. Dans les deux cas, moi Ousmane Sonko, je ne pourrai pas être candidat car l’objectif visé est ‘’Tout Sauf Sonko’’», a indiqué le leader du Pastef dans une longue déclaration dimanche soir. « Nous ne l’accepterons pas car ce serait une trahison contre notre projet, contre les morts et blessés », a-t-il averti.
 
Ce discours du président Sall, Sonko le classe comme une suite du dialogue national, « une farce organisée avec de vieux déclassés de la politique qui ont tous leur avenir derrière eux ».
 
« Ce que Macky Sall va dire aujourd’hui ne sera qu’un complément du deal déjà scellé lors de ce dialogue national, après les rencontres de minuit à Mermoz et au Palais. Ensuite les documents (ndlr : les actes liés à la réintroduction de Khalifa Sall et de Karim Wade dans le jeu politique) seront transmis à l’Assemble nationale où les participants au dialogue (ndlr : Benno, Pds, Taxaw) disposent maintenant d’une majorité parlementaire pour faire passer leurs textes. C’est la quatrième partie du deal », a expliqué l’opposant.
 
Après cette séquence parlementaire, son « isolement » politique et une tentative de « démobiliser notre lutte », Ousmane Sonko annonce une « relance de la machine judiciaire » dans le but de procéder à son arrestation.
 
« Macky Sall ne peut pas m’arrêter (…) car en vertu de l’article 341 du Code de procédure civile, personne ne dispose aujourd’hui d’une base légale pour pouvoir le faire. Mais s’il prend la décision de m’arrêter, je devrais être libéré aussitôt après en vertu de la loi. Sinon j’appelle d’ores et déjà à des manifestations massives comme en 2021 et 2023 », a souligné Ousmane Sonko. (IMPACT.SN)
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