L'Éthiopie se prépare à des élections législatives et régionales, repoussées l'an dernier en raison de la pandémie. Avec la guerre au Tigré et les conflits ethniques qui se sont multipliés ces derniers mois, plusieurs zones du pays ne seront pas en mesure de voter le jour du scrutin. Au dernier jour de campagne, Abiy Ahmed tient malgré tout un discours optimiste.
Son arrivée au pouvoir en 2018 avait fait souffler un vent de changement en Éthiopie. A la veille d'élections particulièrement attendues – prévues le 21 juin –, le Premier ministre Abiy Ahmed est embourbé dans les violences intercommunautaires et la guerre au Tigré. En dépit de ces circonstances qui ont compliqué la préparation du scrutin, le Premier ministre maintient son cap et les bannières de son parti frappées d'une ampoule, symbolisant un avenir radieux, s'affichent dans les rues de la capitale Addis Abeba. …
Ce scrutin, présenté comme national, ne pourra se tenir dans près d'un cinquième des 547 circonscriptions du pays. Dans 64 d'entre elles, il a été reporté au 6 septembre pour des raisons sécuritaires ou logistiques ; dans les 38 du Tigré, où Abiy a envoyé en novembre des troupes fédérales pour destituer les autorités régionales dissidentes, il a été reporté sine die. Certains partis d'opposition, dont deux dans la région de l'Oromia, la plus grande et la plus peuplée du pays, boycottent par ailleurs le scrutin. (France24 avec AFP)
Son arrivée au pouvoir en 2018 avait fait souffler un vent de changement en Éthiopie. A la veille d'élections particulièrement attendues – prévues le 21 juin –, le Premier ministre Abiy Ahmed est embourbé dans les violences intercommunautaires et la guerre au Tigré. En dépit de ces circonstances qui ont compliqué la préparation du scrutin, le Premier ministre maintient son cap et les bannières de son parti frappées d'une ampoule, symbolisant un avenir radieux, s'affichent dans les rues de la capitale Addis Abeba. …
Ce scrutin, présenté comme national, ne pourra se tenir dans près d'un cinquième des 547 circonscriptions du pays. Dans 64 d'entre elles, il a été reporté au 6 septembre pour des raisons sécuritaires ou logistiques ; dans les 38 du Tigré, où Abiy a envoyé en novembre des troupes fédérales pour destituer les autorités régionales dissidentes, il a été reporté sine die. Certains partis d'opposition, dont deux dans la région de l'Oromia, la plus grande et la plus peuplée du pays, boycottent par ailleurs le scrutin. (France24 avec AFP)