Après de la démission de Sébastien Lecornu, le leader de La France insoumise a proposé une réunion d’urgence aux partenaires du Nouveau Front populaire afin d’évoquer la suite politique à gauche. Une initiative accueillie de façon mitigée, dans un contexte de fortes tensions entre les composantes de la coalition.
Une main tendue vers ses alliés du NFP avec qui il entretient des relations épineuses. Jean-Luc Mélenchon a proposé sur X ce lundi matin, une rencontre avec les autres formations politiques de gauche "cet après-midi aux organisations fondatrices de la Nupes et du Nouveau Front populaire (NFP)" destinée à "envisager toutes les hypothèses ouvertes" par la démission du désormais ex-Premier ministre Sébastien Lecornu, et dont la demande a été acceptée par le chef de l’État dans la foulée. Le leader de la France insoumise (LFI) a par ailleurs qualifié de "sans précédent" la situation du pays.
"Ce n’est pas à Jean-Luc Mélenchon de nous convoquer, ça c'est certain"
Dans la foulée, toujours sur X, la patronne des Écologistes Marine Tondelier a de son côté annoncé que son groupe allait rencontrer "l'ensemble de leurs partenaires dans la journée", sans donner plus de détails. "Notre camp politique doit être à la hauteur de l'histoire et des difficultés que rencontrent notre pays (...) pour les Françaises et pour les Français, nous y prendrons toute notre part", a-t-elle précisé. Le Parti socialiste n'a, pour l'heure, pas indiqué s'il répondrait favorablement à cette invitation de LFI.
"Ce n’est pas à Jean-Luc Mélenchon de nous convoquer, ça c'est certain", a néanmoins observé le porte-parole du PS Arthur Delaporte sur BFMTV. "Aujourd'hui s'il s'agit de constituer un gouvernement de gauche, la présence de LFI fera qu'il sera censuré immédiatement", a-t-il souligné. La députée Clémentine Autain, ex-insoumise, a quant à elle appelé la gauche à "un sursaut": "il nous faut un accord politique durable entre toutes les forces de gauche et écologistes".
Un peu avant 13 heures, au cours d'une conférence de presse, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs pointé "une contradiction" entre les résultats de l'élection présidentielle et des législatives. Il a par ailleurs chargé Emmanuel Macron, qu'il tient "responsable du chaos".






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