Le géant de l’agroalimentaire au Sénégal et en Afrique subit de plein fouet la crise du coronavirus. Selon nos informations, un employé de l’usine située au rond-point de Pompiers a été déclaré positif à la Covid-19 « il y a environ une semaine ». Ce technicien machine est depuis placé sous traitement.
Alertée, la direction générale a pu obtenir le dépistage d’une vingtaine d’agents de l’usine présumés en contact avec le cas zéro. La sentence est lourde : quinze (15) d’entre ces agents ont été déclarés positifs au virus.
Par la suite, une centaine d’employés ont été mis en quarantaine pour protéger leurs collègues et les outils de production, mais la panique s’est généralisée à grande vitesse parmi le personnel de l’entreprise.
La propagation de la maladie à Patisen serait sans doute la plus grande catastrophe sanitaire que le coronavirus aura provoquée dans le tissu économique sénégalais. Selon nos sources, le site compterait aux environs de 3 000 employés dont une masse importante de travailleurs précaires, en particulier les journaliers.
« On a tous et toutes très peur car nous ignorons les mesures qui ont pu être prises par la direction générale pour nous protéger de la contamination, se plaint un travailleur rencontré par Impact. Nous continuons de travailler en plein effectif comme si rien ne s’était passé, dans nos bureaux, en toute proximité. »
Durant toute la matinée de ce jeudi 14 mai, il ne nous a pas été possible de joindre un responsable de Patisen en dépit de plusieurs appels téléphoniques.
En outre, nos informations nous indiquent que « le télétravail pour minimiser les risques d’infection, l’entreprise ne connaît pas. Des techniciens potentiellement contaminés circulent comme d’habitude : on se les passe pour des interventions. Il n’y a pas de roulements d’équipes. Et pour savoir quelle personne a été potentiellement contaminée, on se base sur ceux et celles qui viennent ou pas au travail. »
Au niveau des journaliers, l’hécatombe reste une menace. « Vous pouvez les voir rassemblés aux alentours de l’entreprise du matin jusqu’aux environs de 14h pour attendre leur paie. Ces rassemblements pourraient être une bombe car il est bien possible que certains d’entre eux soient déjà porteurs de la maladie », avertit un employé ayant requis l’anonymat.
A l’interne, le silence des principaux responsables de Patisen est également une source d’inquiétude chez les employés. « Pour l’instant, c’est zéro communication », signale l’un d’eux.
Mais selon d’autres sources, le médecin d’entreprise travaille « d’arrache pied avec la direction générale de l’entreprise » pour trouver des solutions, en lien avec les autorités sanitaires du district médical dont dépend l’entreprise.
Leader local de l’agroalimentaire (bouillons, pâtes alimentaires, boissons, tartines, épices, etc.), Patisen a (presque) fini de pénétrer le tissu social et familial sénégalais grâce à la puissance envahissante de son service marketing et commercial (produits ADJA, Kangoo, Chocoleca, Doli, etc.). Une base solide qui lui a permis un développement à l’international, notamment en Côte d’Ivoire et au Nigéria.
Alertée, la direction générale a pu obtenir le dépistage d’une vingtaine d’agents de l’usine présumés en contact avec le cas zéro. La sentence est lourde : quinze (15) d’entre ces agents ont été déclarés positifs au virus.
Par la suite, une centaine d’employés ont été mis en quarantaine pour protéger leurs collègues et les outils de production, mais la panique s’est généralisée à grande vitesse parmi le personnel de l’entreprise.
La propagation de la maladie à Patisen serait sans doute la plus grande catastrophe sanitaire que le coronavirus aura provoquée dans le tissu économique sénégalais. Selon nos sources, le site compterait aux environs de 3 000 employés dont une masse importante de travailleurs précaires, en particulier les journaliers.
« On a tous et toutes très peur car nous ignorons les mesures qui ont pu être prises par la direction générale pour nous protéger de la contamination, se plaint un travailleur rencontré par Impact. Nous continuons de travailler en plein effectif comme si rien ne s’était passé, dans nos bureaux, en toute proximité. »
Durant toute la matinée de ce jeudi 14 mai, il ne nous a pas été possible de joindre un responsable de Patisen en dépit de plusieurs appels téléphoniques.
En outre, nos informations nous indiquent que « le télétravail pour minimiser les risques d’infection, l’entreprise ne connaît pas. Des techniciens potentiellement contaminés circulent comme d’habitude : on se les passe pour des interventions. Il n’y a pas de roulements d’équipes. Et pour savoir quelle personne a été potentiellement contaminée, on se base sur ceux et celles qui viennent ou pas au travail. »
Au niveau des journaliers, l’hécatombe reste une menace. « Vous pouvez les voir rassemblés aux alentours de l’entreprise du matin jusqu’aux environs de 14h pour attendre leur paie. Ces rassemblements pourraient être une bombe car il est bien possible que certains d’entre eux soient déjà porteurs de la maladie », avertit un employé ayant requis l’anonymat.
A l’interne, le silence des principaux responsables de Patisen est également une source d’inquiétude chez les employés. « Pour l’instant, c’est zéro communication », signale l’un d’eux.
Mais selon d’autres sources, le médecin d’entreprise travaille « d’arrache pied avec la direction générale de l’entreprise » pour trouver des solutions, en lien avec les autorités sanitaires du district médical dont dépend l’entreprise.
Leader local de l’agroalimentaire (bouillons, pâtes alimentaires, boissons, tartines, épices, etc.), Patisen a (presque) fini de pénétrer le tissu social et familial sénégalais grâce à la puissance envahissante de son service marketing et commercial (produits ADJA, Kangoo, Chocoleca, Doli, etc.). Une base solide qui lui a permis un développement à l’international, notamment en Côte d’Ivoire et au Nigéria.
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