Aïssata Tall Sall en compagnie de Ghassim Wade (chef de la Minusma, à g.), et Abdel Fatah Musah, le Commissaire Paix et sécurité de la Cédéao à Dakar cet après-midi
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest envisageait de tenir un sommet extraordinaire à Dakar, suite au coup d’Etat survenu au Burkina Faso et qui a porté au pouvoir le capitaine Ibrahim Traoré. Cette rencontre a été finalement annulée par les chefs d’Etat, selon Aïssata Tall Sall, la ministre des Affaires étrangères du Sénégal, et Abdel Fatah Musah, le Commissaire aux affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de la Cédéao. C’était au cours au cours d’un point de presse tenu jeudi après-midi, en marge d’un déjeuner de presse consacré à la tenue du 8e Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.
D’après la chef de la diplomatie sénégalaise, le sommet extraordinaire aurait dû être consacré au Burkina Faso avec la volonté pour la Cédéao de faire prévaloir l’agenda de la transition négocié avec le lieutenant-colonel Paul Sandaogo Damiba, renversé le 30 septembre, mais aussi au Mali et à la Guinée. Mais les assurances obtenues des nouvelles autorités burkinabè ont changé la donne et les perspectives.
« La mission de la Cédéao conduite par l’ancien président Issoufou du Niger s’est rendue à Ouagadougou et a obtenu l’engagement du capitaine Traoré que le chronogramme déjà convenu avec le pouvoir défait sera respecté. A partir de ce moment, quel intérêt y avait-il à maintenir le sommet extraordinaire de Dakar ? », s’est interrogée Aïssata Tall Sall.
En fin de compte, la Cédéao tiendra un sommet ordinaire au mois de décembre 2022 à Abuja (Nigeria) pour une évaluation des situations transitionnelles en cours au Burkina Faso, au Mali et en Guinée.
D’après la chef de la diplomatie sénégalaise, le sommet extraordinaire aurait dû être consacré au Burkina Faso avec la volonté pour la Cédéao de faire prévaloir l’agenda de la transition négocié avec le lieutenant-colonel Paul Sandaogo Damiba, renversé le 30 septembre, mais aussi au Mali et à la Guinée. Mais les assurances obtenues des nouvelles autorités burkinabè ont changé la donne et les perspectives.
« La mission de la Cédéao conduite par l’ancien président Issoufou du Niger s’est rendue à Ouagadougou et a obtenu l’engagement du capitaine Traoré que le chronogramme déjà convenu avec le pouvoir défait sera respecté. A partir de ce moment, quel intérêt y avait-il à maintenir le sommet extraordinaire de Dakar ? », s’est interrogée Aïssata Tall Sall.
En fin de compte, la Cédéao tiendra un sommet ordinaire au mois de décembre 2022 à Abuja (Nigeria) pour une évaluation des situations transitionnelles en cours au Burkina Faso, au Mali et en Guinée.
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