Une concertation nationale organisée par la junte au pouvoir au Mali a recommandé mardi que son chef soit nommé sans élection « président de la République pour un mandat de cinq ans à partir de 2025, renouvelable », selon un document publié par la primature.
A l’issue de cette rencontre de deux jours à Bamako boycottée par la plupart des formations politiques du pays, il a été proposé de « dissoudre tous les partis politiques » et d’en « durcir les conditions de création », selon le même document.
Ce pays sahélien est dirigé par une junte depuis un double coup d’Etat, en 2020 et 2021. Les militaires au pouvoir ont manqué à leur engagement de remettre le pouvoir aux civils à la fin de mars 2024...
Lors d’une rare prise de position publique, samedi à Bamako, une centaine de partis politiques avaient accusé la junte de vouloir leur dissolution, comme au Niger et au Burkina voisins, également dirigés par des régimes militaires. Ce rassemblement sous haute surveillance policière a revêtu un caractère exceptionnel dans un contexte de répression de toute voix discordante. [Le Monde avec AFP]







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