L’Administrateur général du Groupe Avenir Communication (GAC) a réaffirmé son intention de revenir bientôt au Sénégal après avoir fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires et policières sénégalaises. Dans une note sur son compte X en date du 27 septembre 2025, le journaliste écrit : « Je prends note de l’annonce d’un mandat d’arrêt international émis contre moi. (…) J’affirme qu’avant l’exécution d’un tel mandat, je me présenterai à la justice de mon pays. »
Comme pour regretter la décision des autorités sénégalaises de recourir à la Notice rouge d’Interpol, Madiambal Diagne souligne : « je rappelle que c’est moi-même qui ai informé (les autorités et l’opinion publique) et de mon prochain retour au Sénégal. »
C’est en début de soirée du 26 septembre 2025 que le ministre de l’Intérieur avait fait part des premières mesures prises après le départ non autorisé du journaliste en France. Outre l’émission du mandat d’arrêt international, le directeur de la Division des investigations criminelles (DIC) et le commissaire de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass ont été limogés « à titre conservatoire » dans l’attente des premiers résultats de l’enquête ouverte par les services.
Empêché d’embarquer à l’aéroport de Diass dans la nuit du 23 au 24 septembre 2025, Madiambal Diagne s’est retrouvé à Paris le 25 septembre, selon une annonce faite sur son compte X.
« J’ai quitté le Sénégal le soir même de l’opposition à mon départ pour la France. J’ai tenu à me donner quelques jours pour préparer ma défense. Je reviendrai dans quelques jours pour faire face à mes responsabilités. »
Ses démêlés avec la justice sénégalaise touchent - en particulier - à ses relations d’affaires avec la société française Ellipse Projects International.
Selon le journal Le Quotidien dont Madiambal Diagne est le propriétaire-fondateur, il est question d’un « contrat de sous-traitance signé en toute légalité (…) sur une durée de dix ans pour l’accompagnement technique et administratif d’un vaste programme de construction d’infrastructures judiciaires et pénitentiaires. »
Dans ce cadre, poursuit le média, « les paiements intervenus (…) et reprochés à Mme Diagne Mame Bintou représentent 1 milliards de francs CF. » Cette somme a été « encaissée au moyen au moyen de huit chèques étalées sur sur six années, preuve qu’il s’agit d’une exécution régulière d’engagements contractuels. »







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