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2018, quatrième année la plus chaude jamais enregistrée, selon l'OMM

Mercredi 6 Février 2019

2018, quatrième année la plus chaude jamais enregistrée, selon l'OMM

OSLO (Reuters) - 2018 a été la quatrième année la plus chaude jamais enregistrée et s'inscrit dans une tendance à long terme due aux émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) publié mercredi.
 
La température moyenne à la surface du globe a dépassé l'année dernière de 1°C celle de l’époque préindustrielle (1850-1900), écrivent les auteurs, qui s'appuient sur des données fournies par les agences météorologiques américaine, britannique, japonaise et européenne.
 
"Avec 1,2°C de plus qu’à l’époque préindustrielle, l’année 2016, marquée par l’influence d’un puissant Niño, conserve le statut d’année la plus chaude", précisent-ils.
 
L'OMM confirme en outre que 2015, 2016, 2017 et 2018 ont été les quatre années les plus chaudes jamais enregistrées et qu'elles démontrent clairement la tendance au réchauffement à long terme causée par les concentrations atmosphériques records de gaz à effet de serre.
 
"Il est bien plus important d’examiner l’évolution à long terme de la température, qui accuse une tendance à la hausse, que d’opérer un classement entre les différentes années. Les 22 dernières années comptent les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées, et le rythme du réchauffement constaté ces trois dernières années est exceptionnel, tant à la surface des terres que dans l’océan", écrit Petteri Taalas, secrétaire général de l'OMM, dans un communiqué.
 
"Les températures ne représentent qu’une partie du problème. Les phénomènes météorologiques extrêmes ou à fort impact ont frappé une multitude de pays et des millions de personnes l’année dernière, avec des conséquences désastreuses pour les économies nationales et les écosystèmes", poursuit-il évoquant les feux de forêts en Californie et en Grèce, la sécheresse en Afrique du Sud ou les inondations du Kerala, en Inde.
 
"C’est une réalité à laquelle nous devons nous confronter. La communauté internationale doit donner la priorité absolue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et aux mesures d’adaptation au climat", ajoute Petteri Taalas.
 
L'année dernière, les Etats-Unis ont subi à eux seuls 14 catastrophes météorologiques et climatiques qui ont causé des pertes supérieures à un milliard de dollars, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui a contribué à la rédaction du rapport.
 

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