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Sommet du G7 : La Chine dénonce les « cliques » créées par les États-Unis

Samedi 12 Juin 2021

Sommet du G7 : La Chine dénonce les « cliques » créées par les États-Unis
L’homme fort de la diplomatie chinoise a dénoncé vendredi, jour de l’ouverture du Sommet du G7, la volonté des États-Unis de constituer des « cliques », au cours d’un appel téléphonique avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
 
Ces propos interviennent au moment où le président américain Joe Biden tente d’unir ses alliés occidentaux face à Pékin sur de nombreux dossiers, du commerce aux droits de l’homme en passant par les technologies.
 
« Le seul authentique multilatéralisme, c’est celui fondé sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies et du droit international », a indiqué à son interlocuteur Yang Jiechi (photo), le plus haut responsable diplomatique du Parti communiste chinois (PCC).
 
« C’est celui qui traite tout le monde d’égal à égal et promeut une coopération mutuellement bénéfique. Pas le pseudo-multilatéralisme basé sur les intérêts de cliques et sur une politique des blocs », a-t-il déclaré selon la télévision chinoise CCTV.
 
Cet appel téléphonique Yang-Blinken est le premier dialogue diplomatique bilatéral de haut niveau entre la Chine et les États-Unis depuis la rencontre, tendue, organisée en mars en Alaska entre les deux hommes et qui avait tourné au grand déballage en direct à la télévision.
 
Les dirigeants des grandes puissances du G7 (États-Unis, Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni), réunis à partir de vendredi en Cornouailles, en Angleterre, doivent débattre immanquablement des défis posés par la Chine.
 
Le sommet marque également le retour des États-Unis sur la scène internationale après les années isolationnistes de Donald Trump. Tout comme son prédécesseur, l’actuel président américain se veut ferme avec Pékin.  
 
Mais à la différence de M. Trump, il veut user du canal diplomatique pour rallier ses partenaires internationaux contre la Chine sur le commerce, les technologies chinoises ou encore le traitement de la minorité ouïghoure que Washington qualifie de « génocide ».  
 
« Les États-Unis devraient résoudre leurs propres graves violations des droits de l’homme et ne pas utiliser les soi-disant problèmes des droits de l’homme comme prétexte pour s’ingérer arbitrairement dans les affaires intérieures d’autres pays », a déclaré vendredi Yang Jiechi.
 
Sur une note plus positive, le haut responsable chinois a toutefois appelé les États-Unis « à travailler avec la Chine » afin « de remettre sur les rails les relations sino-américaines » qui « restent dominées par le dialogue et la coopération ». (AFP)
 
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