MONTREAL (Reuters) - Six journalistes québécois ont été placés sur écoutes en 2013, a rapporté mercredi Radio-Canada, deux jours après que le journal La Presse a révélé que l'un de ses chroniqueurs vedettes avait été espionné par la police de Montréal.
Selon la radio, la Sûreté du Québec (SQ), la police provinciale, a obtenu des mandats lui permettant d'obtenir le registre des appels entrants et sortants des six journalistes mais n'a pas enregistré leurs conversations.
La SQ n'a pas répondu immédiatement aux sollicitations de Reuters à ce propos.
Les enquêteurs cherchaient à trouver l'origine de fuites dans les médias, notamment dans le cadre d'une affaire de fabrication de preuves par d'autres policiers, ont déclaré les médias canadiens.
C'est dans le cadre de cette même enquête qu'un chroniqueur du journal La Presse, Patrick Lagacé, a été surveillé par la police de Montréal.
Le Premier ministre québécois Philippe Couillard a promis mardi de réformer la législation afin de mieux protéger la liberté de la presse au Québec après ces révélations.
Selon la radio, la Sûreté du Québec (SQ), la police provinciale, a obtenu des mandats lui permettant d'obtenir le registre des appels entrants et sortants des six journalistes mais n'a pas enregistré leurs conversations.
La SQ n'a pas répondu immédiatement aux sollicitations de Reuters à ce propos.
Les enquêteurs cherchaient à trouver l'origine de fuites dans les médias, notamment dans le cadre d'une affaire de fabrication de preuves par d'autres policiers, ont déclaré les médias canadiens.
C'est dans le cadre de cette même enquête qu'un chroniqueur du journal La Presse, Patrick Lagacé, a été surveillé par la police de Montréal.
Le Premier ministre québécois Philippe Couillard a promis mardi de réformer la législation afin de mieux protéger la liberté de la presse au Québec après ces révélations.
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