La mort par balle du jeune Mamadou Korka Bah à Bignona lors de manifestations sporadiques Mamadou Korka Bah est en droite ligne des options violentes du pouvoir sénégalais depuis mars 2021 jusqu’à aujourd’hui, a affirmé Ousmane Sonko dans le discours délivré tard dans la soirée de lundi à mardi sur son lit d’hôpital.
« Tuer leur est facile, comme le montrent les images terrible de ce jeune garçon qui a reçu une balle dans la tête. Si Macky Sall ne finit pas devant la Cour pénale internationale, il finira entre les mains de la justice sénégalaise ici au Sénégal », a-t-il indiqué.
Dénonçant l’activisme des « milices » qui agissent aux côtés des forces de défense et de sécurité (FDS) dans « la répression », Ousmane Sonko a exhorté les Sénégalais et notamment ses partisans et alliés à la « résistance » sans peur.
« Nous ne reculerons pas, nous ne ferons aucun calcul (car) la victoire est proche. Macky Sall n’a pas les moyens de lutter contre le peuple. En 3 ou 4 jours, il sera vaincu grâce à l’intensification de notre résistance. »
En rapport avec la traque des militants de son parti qui semble avoir été intensifiée au lendemain des événements du 16 mars, Ousmane Sonko les assimile à des « arrestations préventives ciblées » qui sont la « 2e phase de la stratégie de la peur » destinée à détourner les Sénégalais du combat pour le départ de Macky Sall. Quant à la « première phase de la terreur », elle est représentée, selon lui, par l’exposition permanente et spectaculaire de l’impressionnante armada policière et militaire dans les rues de la capitale.
« Ce qui s’est passé le 16 mars dernier a montré que Macky Sall n’a rien en fait, que c’est le peuple qui reste souverain », a souligné le président du Pastef qui a encore une fois fustigé la complicité d’un pan de la magistrature avec le président de la république.
Pour Ousmane Sonko, la jonction des « forces vives de la nation » fera la chute de Macky Sall et de son régime. A cet effet, il a fait part de son intention de proposer de nouvelles stratégies de lutte destinées à intégrer le maximum de Sénégalais dans le processus de « résistance », comme une « grève générale » et « une campagne de désobéissance civile » en synergie avec le « travail de terrain ».
Le leader du Pastef a annoncé pour ce mardi son retour chez lui pour continuer un traitement à domicile. (IMPACT.SN)
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