Les ministres malien et russe des Affaires étrangères Abdoulaye Diop (g) et Serguei Lavrov (illustration)
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, effectuera une visite de deux jours au Mali cette semaine, a déclaré dimanche le ministère malien des Affaires étrangères, décrivant cette visite comme le reflet d'une volonté commune de renforcer les liens de défense et de sécurité.
M. Lavrov arrivera à Bamako lundi. C'est la première fois qu'un ministre des affaires étrangères russe se rend officiellement dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Cette visite témoigne de la volonté de Moscou d'étendre son influence sur le continent, alors qu'elle est à couteaux tirés avec les puissances occidentales au sujet de son invasion de l'Ukraine.
Depuis son arrivée au pouvoir lors d'un coup d'État en 2020, la junte militaire malienne s'est tournée vers Moscou, même si elle s'est brouillée avec ses voisins et les pays occidentaux au sujet des retards dans les élections et de sa décision de travailler avec des mercenaires russes pour combattre une insurrection islamiste.
"Cette visite de haut niveau s'inscrit dans le cadre du choix politique fait par le gouvernement de transition d'élargir et de diversifier les partenariats stratégiques", a déclaré le ministère malien dans un communiqué.
La visite de M. Lavrov témoigne de "la ferme volonté des chefs d'Etat malien et russe de donner un nouvel élan aux relations d'amitié et de coopération bilatérale (...) dans les domaines prioritaires, notamment la défense et la sécurité", a ajouté le ministère.
Le Mali est engagé dans une lutte contre les militants liés à Al-Qaïda et à l'État islamique, qui mènent depuis dix ans une insurrection qui s'est étendue aux pays voisins.
L'année dernière, le président russe Vladimir Poutine a déclaré au Mali que Moscou s'engageait à renforcer la coopération pour aider à éradiquer les militants. Il a également promis des livraisons de carburant, d'engrais et de nourriture pour une valeur d'environ 100 millions de dollars.
L'amitié croissante du Mali avec la Russie a coïncidé avec une rupture des relations avec la France, l'ancienne puissance coloniale. L'année dernière, cette rupture a conduit Paris à retirer toutes ses troupes qui combattaient les militants depuis 2013.
Mardi dernier, les experts de l'ONU ont demandé une enquête indépendante sur les éventuels crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par les forces gouvernementales maliennes et l'entrepreneur militaire privé russe Wagner Group.
Le Mali a précédemment déclaré que les forces russes dans le pays ne sont pas des mercenaires mais des formateurs qui aident les troupes locales avec des équipements achetés en Russie.
M. Lavrov est actuellement à Bagdad pour des entretiens sur l'amélioration des liens bilatéraux et la coopération énergétique entre l’Irak et la Russie. (Reuters)
M. Lavrov arrivera à Bamako lundi. C'est la première fois qu'un ministre des affaires étrangères russe se rend officiellement dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Cette visite témoigne de la volonté de Moscou d'étendre son influence sur le continent, alors qu'elle est à couteaux tirés avec les puissances occidentales au sujet de son invasion de l'Ukraine.
Depuis son arrivée au pouvoir lors d'un coup d'État en 2020, la junte militaire malienne s'est tournée vers Moscou, même si elle s'est brouillée avec ses voisins et les pays occidentaux au sujet des retards dans les élections et de sa décision de travailler avec des mercenaires russes pour combattre une insurrection islamiste.
"Cette visite de haut niveau s'inscrit dans le cadre du choix politique fait par le gouvernement de transition d'élargir et de diversifier les partenariats stratégiques", a déclaré le ministère malien dans un communiqué.
La visite de M. Lavrov témoigne de "la ferme volonté des chefs d'Etat malien et russe de donner un nouvel élan aux relations d'amitié et de coopération bilatérale (...) dans les domaines prioritaires, notamment la défense et la sécurité", a ajouté le ministère.
Le Mali est engagé dans une lutte contre les militants liés à Al-Qaïda et à l'État islamique, qui mènent depuis dix ans une insurrection qui s'est étendue aux pays voisins.
L'année dernière, le président russe Vladimir Poutine a déclaré au Mali que Moscou s'engageait à renforcer la coopération pour aider à éradiquer les militants. Il a également promis des livraisons de carburant, d'engrais et de nourriture pour une valeur d'environ 100 millions de dollars.
L'amitié croissante du Mali avec la Russie a coïncidé avec une rupture des relations avec la France, l'ancienne puissance coloniale. L'année dernière, cette rupture a conduit Paris à retirer toutes ses troupes qui combattaient les militants depuis 2013.
Mardi dernier, les experts de l'ONU ont demandé une enquête indépendante sur les éventuels crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par les forces gouvernementales maliennes et l'entrepreneur militaire privé russe Wagner Group.
Le Mali a précédemment déclaré que les forces russes dans le pays ne sont pas des mercenaires mais des formateurs qui aident les troupes locales avec des équipements achetés en Russie.
M. Lavrov est actuellement à Bagdad pour des entretiens sur l'amélioration des liens bilatéraux et la coopération énergétique entre l’Irak et la Russie. (Reuters)
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