Atiku Abubacar, candidat à la présidentielle du Nigeria
Le candidat à la présidentielle nigériane Atiku Abubakar a déclaré samedi qu'il apporterait la paix et l'unité au pays et qu'il améliorerait sa situation économique lors de son dernier meeting de campagne.
Les difficultés économiques, notamment l'inflation la plus élevée depuis près de vingt ans, le chômage et les pénuries qui frappent la monnaie naira, ainsi que l'insécurité généralisée due à une insurrection de longue date et à la violence sécessionniste, figurent parmi les principales préoccupations des électeurs à l'approche des élections du 25 février.
Le candidat de 76 ans du principal parti d'opposition, le People's Democratic Party, fait partie des trois principaux candidats en lice pour succéder au président Muhammadu Buhari, qui quittera le pouvoir après les élections présidentielles et parlementaires de la semaine prochaine.
Malgré l'attrait national d'Atiku, au moins quatre sondages d'opinion le situent à la traîne derrière le candidat Peter Obi, du petit parti travailliste, et de Bola Tinubu, du parti au pouvoir, le All Progressives Congress.
Sous le thème de campagne "Mon alliance avec le Nigeria", Atiku a promis une plus grande implication du secteur privé dans l'économie pour créer des emplois et développer les infrastructures. Il veut privatiser la société pétrolière d'État NNPC Ltd, créer un fonds de 10 milliards de dollars pour les petites entreprises et entamer un dialogue avec les agitateurs séparatistes pour mettre fin aux violences dans le sud-est du Nigeria.
"Nous promettons de tenir nos promesses et de faire en sorte que nous ayons un pays uni, un pays pacifique et une économie dynamique", a déclaré M. Atiku à des multitudes de partisans dans un stade de son État natal d'Adamawa, dans le nord-est du pays.
Il s'agit de la troisième tentative d'Atiku pour diriger la nation la plus peuplée d'Afrique et, selon les analystes, cela pourrait également être la dernière pour le vétéran ancien vice-président, qui aura 80 ans lors des prochaines élections dans quatre ans. (Reuters)
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