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NIGER : le domicile du président de l'assemblée nationale mitraillé par des individus en moto, un garde du corps tué

Lundi 14 Juin 2021

Le président de l'assemblée nationale du Niger
Le président de l'assemblée nationale du Niger
Un des gardes du corps du président du Parlement du Niger, Seïni Oumarou, a été tué lors de l’attaque de son domicile. Un autre a été blessé.
 
Des hommes armés ont mitraillé dans la nuit de vendredi à samedi le domicile du président du Parlement du Niger, Seïni Oumarou, tuant et un de ses gardes du corps et blessant grièvement un deuxième, ont annoncé son entourage et les autorités.
 
«Dans la nuit de vendredi à samedi, le domicile du président de l’Assemblée nationale a été attaqué par deux individus sur une moto. Ils ont mitraillé les gardes, tuant un d’entre eux», a indiqué aux journalistes Ousseïni Salatou, un conseiller de Seïni Oumarou.
 
Dans un communiqué samedi soir, le ministère nigérien de l’Intérieur a confirmé cette attaque, soulignant qu’avant de «quitter les lieux» les deux assaillants ont vainement tenté d’emporter un véhicule 4X4 pick-up stationné au domicile de Seïni Oumarou. Une «enquête a été ouverte immédiatement» et «les recherches en vue d’identifier et d’interpeller les auteurs sont actuellement en cours», assure le ministère.
 
Élu au perchoir en mars
 
Seïni Oumarou, 70 ans, qui dirige le Mouvement national pour la société du développement (MNSD, au pouvoir de 1999 à 2010) était arrivé troisième à la présidentielle du 21 décembre 2020, et avait appelé à voter au second tour pour Mohamed Bazoum, le candidat du pouvoir, vainqueur du scrutin. Il a été élu au perchoir en mars.
 
Lors des troubles qui ont suivi l’annonce le 23 février de la victoire de Mohamed Bazoum par la Commission électorale, des manifestants avaient attaqué notamment le domicile de Seïni Oumarou, tuant par balles un de ses gardes du corps, selon les autorités.
 
Le Niger fait face à ses frontières ouest avec le Mali et le Burkina, à de fréquentes attaques des groupes djihadistes sahéliens dont l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et dans le Sud-Est, aux atrocités des djihadistes nigérians de Boko Haram et du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) issu d’une scission du groupe djihadiste Boko Haram. (AFP)
 
 
 
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