PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron promet, dans une interview publiée jeudi par Le Parisien, d'interdire aux parlementaires toute embauche de membres de leur famille et de renforcer le contrôle de leurs dépenses, s'il est élu en mai à la présidence de la République.
Il s'engage aussi à leur interdire toute activité de conseil parallèle à leur mandat, afin de "réduire drastiquement les conflits d'intérêts", et à mettre fin à leur régime spécial de retraite.
"Nous fiscaliserons l'intégralité de la rémunération des parlementaires, notamment l'indemnité représentative de frais de mandat", ajoute l'ancien ministre de l'Economie.
Si un parlementaire a des frais liés à son activité, "il peut les déduire", explique-t-il. "Mais il doit donner ses justificatifs, contrôlables par le fisc."
"Il faudra aussi que des nouvelles règles s'appliquent à toutes les fonctions électives et ministérielles", ajoute le candidat d'"En Marche !", qui présentera jeudi en fin de matinée son "contrat avec la nation" lors d'une conférence de presse.
Ces mesures, destinées à s'inscrire dans une loi de moralisation de la vie publique, répondent aux questions soulevées par les soupçons qui valent au candidat de la droite, François Fillon, d'être convoqué par des juges d'instruction le 15 mars et fragilisent sa candidature.
C'est aussi un des engagements pris par le candidat d'"En Marche !" dans le cadre de son alliance avec le président du MoDem, François Bayrou.
Emmanuel Macron refuse de qualifier son programme "de droite", "de gauche", "du centre" ou ni l'un ni l'autre.
"La seule chose qui compte, c'est l'efficacité. Il y a simplement des programmes qui marchent et d'autres qui ne marchent pas", explique-t-il.
S'il s'engage personnellement sur une douzaine de chantiers prioritaires - la réforme de l'école, les rapports au travail, la modernisation de l'économie et du modèle de croissance "qui doit être plus écologique", la moralisation de la vie publique et la relance de l'Europe - il assure qu'il n'entend pas, s'il est élu, être un président "responsable de tout".
Il promet de rendre compte chaque année de la mise en œuvre de ses engagements devant le Parlement réuni en Congrès.
"Mais je veux un Premier ministre fort, pas un collaborateur", ajoute l'ancien ministre de François Hollande. Une allusion à la façon dont l'ancien président Nicolas Sarkozy avait qualifié son chef de gouvernement, François Fillon.
Il s'engage aussi à leur interdire toute activité de conseil parallèle à leur mandat, afin de "réduire drastiquement les conflits d'intérêts", et à mettre fin à leur régime spécial de retraite.
"Nous fiscaliserons l'intégralité de la rémunération des parlementaires, notamment l'indemnité représentative de frais de mandat", ajoute l'ancien ministre de l'Economie.
Si un parlementaire a des frais liés à son activité, "il peut les déduire", explique-t-il. "Mais il doit donner ses justificatifs, contrôlables par le fisc."
"Il faudra aussi que des nouvelles règles s'appliquent à toutes les fonctions électives et ministérielles", ajoute le candidat d'"En Marche !", qui présentera jeudi en fin de matinée son "contrat avec la nation" lors d'une conférence de presse.
Ces mesures, destinées à s'inscrire dans une loi de moralisation de la vie publique, répondent aux questions soulevées par les soupçons qui valent au candidat de la droite, François Fillon, d'être convoqué par des juges d'instruction le 15 mars et fragilisent sa candidature.
C'est aussi un des engagements pris par le candidat d'"En Marche !" dans le cadre de son alliance avec le président du MoDem, François Bayrou.
Emmanuel Macron refuse de qualifier son programme "de droite", "de gauche", "du centre" ou ni l'un ni l'autre.
"La seule chose qui compte, c'est l'efficacité. Il y a simplement des programmes qui marchent et d'autres qui ne marchent pas", explique-t-il.
S'il s'engage personnellement sur une douzaine de chantiers prioritaires - la réforme de l'école, les rapports au travail, la modernisation de l'économie et du modèle de croissance "qui doit être plus écologique", la moralisation de la vie publique et la relance de l'Europe - il assure qu'il n'entend pas, s'il est élu, être un président "responsable de tout".
Il promet de rendre compte chaque année de la mise en œuvre de ses engagements devant le Parlement réuni en Congrès.
"Mais je veux un Premier ministre fort, pas un collaborateur", ajoute l'ancien ministre de François Hollande. Une allusion à la façon dont l'ancien président Nicolas Sarkozy avait qualifié son chef de gouvernement, François Fillon.