Les jours du Haut conseil des collectivités territoriales sont-ils comptés ? Si l’on en croit Mamadou Lamine Diallo, la coalition parlementaire Wallu-Yewwi envisage de déposer une proposition de loi visant à supprimer cette institution au tout début de la 14e législature issue des législatives du 31 juillet 2022.
« Nous avons décidé à l’unanimité, de ne pas participer à l’élection des Hauts conseillers des collectivités territoriales. Mieux, une fois à l’Assemblée nationale, après le contrôle que nous décidons de faire, nous allons introduire une proposition de loi pour sa dissolution. »
Justifiant cette initiative, le député réélu et leader du Mouvement Tekki a avancé plusieurs éléments.
« On ne peut pas vivre ces inondations en profondeur, à l’intérieur du pays, ici à Dakar, assister tous les jours aux souffrances de nos compatriotes et vouloir aujourd’hui remplir une institution qui ne sert absolument à rien », a indiqué le membre de la coalition Wallu au cours du point de presse de ce 10 août au siège du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Les élections de renouvellement des 150 membres du Haut conseil des collectivités territoriales ont été fixées au 4 septembre 2022 par l’Exécutif. Les 70 conseillers sont nommés par le président de la république selon des critères discrétionnaires, alors que les 80 autres sont élus au suffrage indirect en lien avec la représentativité des sensibilités politiques dans les exécutifs locaux.
Pour Mamadou Lamine Diallo, plusieurs questions sans réponses enlèvent toute crédibilité à cet organe consultatif considéré comme budgétivore et sans impact sur la vie des Sénégalais.
« Qui peut dire, dans cette salle (Ndlr : siège du point de presse au siège du Pds) à quoi sert cette institution ? Qui peut dire ce qu’ils font, ces membres du HCCT et qui croise les préoccupations de nos compatriotes ? Personne. Nous avons promis aux Sénégalais une gouvernance tout autre. »
Pour l’année 2022, le Haut conseil des collectivités territoriales a bénéficié d’un budget de 8 milliards 550 millions de FCFA.
« Nous avons décidé à l’unanimité, de ne pas participer à l’élection des Hauts conseillers des collectivités territoriales. Mieux, une fois à l’Assemblée nationale, après le contrôle que nous décidons de faire, nous allons introduire une proposition de loi pour sa dissolution. »
Justifiant cette initiative, le député réélu et leader du Mouvement Tekki a avancé plusieurs éléments.
« On ne peut pas vivre ces inondations en profondeur, à l’intérieur du pays, ici à Dakar, assister tous les jours aux souffrances de nos compatriotes et vouloir aujourd’hui remplir une institution qui ne sert absolument à rien », a indiqué le membre de la coalition Wallu au cours du point de presse de ce 10 août au siège du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Les élections de renouvellement des 150 membres du Haut conseil des collectivités territoriales ont été fixées au 4 septembre 2022 par l’Exécutif. Les 70 conseillers sont nommés par le président de la république selon des critères discrétionnaires, alors que les 80 autres sont élus au suffrage indirect en lien avec la représentativité des sensibilités politiques dans les exécutifs locaux.
Pour Mamadou Lamine Diallo, plusieurs questions sans réponses enlèvent toute crédibilité à cet organe consultatif considéré comme budgétivore et sans impact sur la vie des Sénégalais.
« Qui peut dire, dans cette salle (Ndlr : siège du point de presse au siège du Pds) à quoi sert cette institution ? Qui peut dire ce qu’ils font, ces membres du HCCT et qui croise les préoccupations de nos compatriotes ? Personne. Nous avons promis aux Sénégalais une gouvernance tout autre. »
Pour l’année 2022, le Haut conseil des collectivités territoriales a bénéficié d’un budget de 8 milliards 550 millions de FCFA.
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