Vendredi dernier, le gouvernement gambien l’annonçait par un communiqué : plus question de faire sortir un seul rondin de bois du pays jusqu’à nouvel ordre. Une mesure ferme que la ministre de l’Environnement Rohey John-Manjang, justifie par le besoin d’un cadre légal plus précis : « L’interdiction a pour but de légaliser, ou de mieux contrôler les ventes et exportations illégales de bois de rose qui sont en train d’être saisis internationalement en ce moment ».
Du côté de la société civile, l’annonce est jugée encourageante, mais les précédentes interdictions poussent à la prudence. « C’est un progrès, mais en même temps, comment peut-on être sûrs que ce sera une vraie solution sur le long terme, s'intérroge Maimuna Jabbie, de l’ONG Green Up Gambia. Parce qu’on voit que certains officiels sont impliqués dans l’exportation de bois, et les interdictions viennent, et puis après un moment le business reprend normalement. » (RFI)
Du côté de la société civile, l’annonce est jugée encourageante, mais les précédentes interdictions poussent à la prudence. « C’est un progrès, mais en même temps, comment peut-on être sûrs que ce sera une vraie solution sur le long terme, s'intérroge Maimuna Jabbie, de l’ONG Green Up Gambia. Parce qu’on voit que certains officiels sont impliqués dans l’exportation de bois, et les interdictions viennent, et puis après un moment le business reprend normalement. » (RFI)