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La CGT dénonce une "répression inouïe" lors de son défilé à Paris

Mercredi 1 Mai 2019

PARIS (Reuters) - La CGT a dénoncé mercredi une "répression inouïe" à l'occasion de sa manifestation du 1er-Mai à Paris, qui a donné lieu à des heurts avec les forces de l'ordre et dont son secrétaire général, Philippe Martinez, a selon elle été victime.
 
En réponse à ces protestations, la préfecture de police de Paris a démenti avoir pris la CGT pour cible.
 
Selon des journalistes de Reuters sur place, des dizaines d'individus violents se sont mêlés aux manifestants en tête du cortège de la CGT et de plusieurs autres syndicats, qui s'est déroulé entre Montparnasse et la place d'Italie.
Les forces de l'ordre sont intervenues, faisant notamment usage de gaz lacrymogène.
 
"Alors que le cortège intersyndical devait démarrer à 14h30, une répression inouïe et sans discernement a lieu suite aux actes de violence de certains", écrit la CGT dans un communiqué.
"Nos camarades présents, y compris notre secrétaire général, se font gazer et reçoivent des grenades. Ce scénario en cours, scandaleux et jamais vu, est inadmissible dans notre démocratie", ajoute la confédération.
 
Dans un communiqué, la préfecture de police de Paris a rappelé que sa mission consistait à "faire respecter l'ordre républicain qui permet à chacun d'exprimer ses opinions en toute sécurité."
 
"La CGT n'a jamais été la cible des policiers et gendarmes qui ont assuré leur mission avec détermination face à des casseurs violents", ajoute-t-elle.
 
Selon la CGT, la situation parisienne tranche avec les autres défilés de "salariés, privés d’emploi et retraités qui ont eu lieu ce matin dans le calme dans plus de 240" lieux dans toute la France.
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