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Idrissa Seck préconise un conseil supérieur de l’éducation

Mercredi 6 Février 2019

Idrissa Seck préconise un conseil supérieur de l’éducation
Le candidat Idrissa Seck, une fois porté à la tête de l’Etat, va mettre sur pied un Conseil supérieur de l’éducation dont le fonctionnement et les grandes décisions reviendront aux acteurs eux-mêmes, a indiqué mardi Abdourahmane Diouf, son porte-parole.
 
Le Conseil supérieur de l’éducation serait comme le Conseil supérieur de la magistrature où les acteurs eux-mêmes régulent leur propre secteur. 
 
"Mais à la différence des acteurs de la justice, ce conseil sera supervisé par le Président Idrissa Seck une fois élu mais le fonctionnement et les grandes décisions seront prises par les acteurs eux-mêmes", a expliqué Abdourahmane Diouf par ailleurs membre du directoire de campagne du candidat Idrissa Seck à la présidentielle du 24 février prochain.
 
"L’une des lignes directrices de ce programme est de faire également de l’enseignant le socle du système puisqu’un enseignant qui n’est pas motivé est un enseignant qui va faire crouler le système", a-t-il assuré.
 
L’idée pour le candidat Idrissa Seck est, selon son porte-parole, "d’établir une relation multipartite entre les élèves qui veulent étudier, les enseignants qui réclament un plus de dignité et l’Etat qui doit mettre les moyens".
 
Pour la petite enfance, Abdourahmane Diouf estime qu’"il faut semer la graine et l’entretenir et il n’est pas normal que des enfants des couches moyennes aient la possibilité d’aller à la maternelle alors d’autres n’en ont pas la possibilité". Il s’agit, soutient-il, "d’universaliser de façon graduelle l’accès à l’enseignement maternel" afin de permettre aux enfants de parents défavorisés et des zones rurales d’y avoir également accès.
 
Parlant de l’enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf fait remarquer que le candidat Idrissa Seck va "décongestionner, déverrouiller et anticiper sur les enjeux du futur".
 
"Nous sommes d’accord que tout le monde ne peut pas aller à l’université avec près de 40000 bacheliers par année. Il faut une situation intermédiaire qui propose des formations professionnelles pures aux bacheliers mais également aux non bacheliers", renseigne le porte-parole.
 
"La scolarisation obligatoire jusqu’à 16 ans dans notre programme ne doit pas être une promesse vaine mais une réalité", a encore dit M. Diouf, évoquant au passage les enfants scolarisables hors du système qui seront pris en charge.
 
Dans le programme également figure en bonne place "les enfants en situation de handicap" pour leur plein épanouissement dans le système note t-il.
 
"Idy 2019" a élaboré un projet de société dénommé "Sénégal gagnant" à travers une déclinaison chiffrée "1-3-15-45". Le 15 englobe les visions programmatiques dont la 5ème est appelée "le Sénégal instruit".
 
Dans cette vision figurent trois déclinaisons thématiques : l’éducation nationale, la petite enfance et l’enseignement supérieur. Le programme de la coalition "Idy 2019" prend en compte l’ensemble du cursus scolaire et académique au Sénégal de la maternelle au doctorat pour "une meilleure fluidité entre les différents stades du cursus scolaire", a rapporté M. Diouf.
 
"Idy 2019" a pris l’engagement devant des acteurs de l’éducation de "travailler avec les ONG, les syndicats et toutes les formes d’associations qui œuvrent dans le domaine de l’éducation et qui pourraient apporter une contribution". (APS)
 
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