Connectez-vous

IMPACT - La revue de presse du 9 février

Vendredi 9 Février 2024

La situation politique et ses glissements dans toutes les sphères de la société sénégalaise, nés de la rupture du processus électoral voulue par le président Macky Sall et votée par le bloc des députés Benno-PDS, restent dominants dans la presse de ce 9 février 2024.

 

« Cocktail explosif ! », met en Une WalfQuotidien avec des images de manifestations diverses à travers le pays. Le journal annonce que les syndicats, les élèves, les étudiants , les religieux , les fonctionnaires, mais également les architectes, politiques et autres couches de la société entendent manifester ce vendredi pour le respect du calendrier électoral républicain á Dakar et á travers tout le pays, notamment à Ziguinchor. 

 

Pour Le Quotidien, c’est la « Sall pressions sur Macky » avec le débrayage des syndicats d’enseignants sur tout le territoire national alors que la Plateforme citoyenne AAR SSUN ELECTION prévoit une manifestation nationale mardi prochain. Dans les colonnes du journal, la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) demande la tenue de la présidentielle a la date du 25 février 2024.

 

« La société civile, les enseignants et le patronat se liguent », titre Les Echos qui annonce des actions sectorielles et des grèves générales en vue. Dans ce registre, Le Témoin Quotidien constate que « La mobilisation contre le report prend forme » avec un « vendredi blanc et grève totale dans les écoles, mais aussi « sermons et homélies » des guides religieux musulmans et chrétiens. 

 

Dans ce contexte, plusieurs journaux annoncent que des groupes de députés ont saisi hier le Conseil constitutionnel de recours contre le report de l’élection présidentielle et la prorogation du mandat du mandat du président Macky Sall par l’assemblée nationale. Ils appartiennent á la coalition Yewwi Askan Wi (mouvance Ousmane Sonko) et au mouvement Taxawu Senegal de Khalifa Sall.

 

« Deux recours sur la table du Conseil constitutionnel », informe Vox Populi. « La justice peut tout casser », renchérit Source A.  Pour Enquete, « Les Sages (se posent) en arbitres ».

 

Si ces initiatives ont cours, c’est que « La Constitution (est) mise à mal », souligne Sud Quotidien avec l’éclairage du juriste Ndiogou Sarr, enseignant-chercheur en droit public. 

 

Non loin de tout cela, L’Observateur parle de « L’horizon bouché de Macky… ». Un sujet en lien avec la « carrière internationale » qu’envisageait jusqu’ici le chef de l’Etat après son retrait du pouvoir en avril 2024… [IMPACT.SN]

 
Nombre de lectures : 256 fois











Inscription à la newsletter