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IMPACT - La revue de presse du 4 mars

Lundi 4 Mars 2024

IMPACT - La revue de presse du 4 mars

La politique domine toujours la Une des journaux après un week-end marqué par le meeting perturbé de l’opposition pour l’organisation de l’élection présidentielle. 

 

« Une semaine décisive ». Pour Enquete, l’avenir du processus électoral sénégalais pourrait connaitre de notables évolutions avec la réception ce lundi par le chef de l’Etat des conclusions du rapport sur le ‘’dialogue national’’ des 26 et 27 février derniers, sans la participation de l’opposition parlementaire et de 17 des 19 candidats de l’élection présidentielle. Ledit rapport sera ensuite transmis au Conseil constitutionnel lequel devra d’une manière ou d’une autre indiquer la voie à suivre. 

 

« La patate chaude entre les mains des 7 ‘’Sages’’ », souligne L’AS. Quant à WalfQuotidien, il livre à ses lecteurs ce qu’il croit être « les deux hypothèses qui s’offrent aux ‘’7 Sages’’ ».

 

Selon Kritik’, c’est à l’issue de la « bataille épistolaire entre le Palais et le Conseil constitutionnel » que serait déterminée « la date et les modalités de passation du pouvoir. » Le caractère décisif de la semaine qui commence pourrait donc les juges constitutionnels « retenir ou récuser les propositions » du dialogue national. 

 

Mais tout ceci pourrait être tributaire d’une attitude inattendue du président Macky Sall. Comme rendre le tablier « avant le 2 avril », par exemple. A ce propos, Le Quotidien soutient que « Macky (est) poussé à la démission » par des caciques de l’Alliance pour la République (Apr), son parti, afin que l’ensemble du processus électoral soit repris. 

 

Cependant, les partenaires du Senegal restent vigilants sur la situation du pays. Ainsi, rapporte Vox Populi, « L’Union européenne revient à la charge sur ‘’les meilleurs délais’’ » pour la tenue de la présidentielle qui était prévue le 25 février 2024. Bruxelles écrit que cette élection « ne peut être reportée au-delà de la durée du mandat présidentiel ».

 

La plupart des journaux reviennent sur le meeting à double visage du Front pour la défense de la démocratie (FDD). « Le ‘’Fippu’’ accentue la pression sur Macky », titre Yoor-Yoor Bi. La mobilisation semble avoir été une vraie réussite en termes de réaffirmation du dilatoire du chef de l’Etat sur la date d’organisation de la présidentielle. 

 

Néanmoins, un incident diversement commenté aura terni le rassemblement pourtant autorisé qui s’est tenu samedi au terrain des HLM Grand-Yoff. Selon WalfQuotidien, c’était un « Gatsa Gatsa Sonko-Khalifa » pour prolonger la guéguerre entre Ousmane Sonko et Khalifa Ababacar Sall.

 

« Le baptême du feu de ‘’Fippu’’ gâché… ». D’après Vox Populi, la faute aux « rivalités et (à) la bataille rangée entre pro-khalife et pro-Sonko ». L’AS ne dit pas autre chose : « Pro-Sonko et Pro Khalifa s’étripent violemment ». Pour L’Info, « Les sauvageons de l’opposition gâchent la fête ». 

 

Un désordre qui a poussé les forces de défense et de sécurité à disparaitre la manifestation avec des fraudes lacrymogènes, soulignent plusieurs journaux. Dans les colonnes de L’Info, le FDD accuse « des individus identifiés (…), des malfrats armés de machettes et de pompes à gaz qui ont infiltré la foule pour tenter de saboter la manifestation. » 

 

Khalifa Sall, leader de Taxawu dont les militants sont accusés d’avoir mis le feu aux poudres, dénonce cet « incident » et appelle les candidats de l’opposition à rester unis « pour être forts » et « pour bouter ce régime hors du pouvoir », rapporte Vox Populi. [IMPACT.SN]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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