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IMPACT - La revue de presse du 23 février

Vendredi 23 Février 2024

La presse du jour se fait l’écho des postures du président de la République lors de son entretien avec des médias locaux (2 gouvernementaux - Le Soleil et RTS - et 2 privés - mEdia et Seneweb) le jeudi 22 février 2024.

 

Pour Sud Quotidien, c’est un « Saut vers l’inconnu » que Macky Sall propose aux Sénégalais. En effet, même s’il a annoncé sa volonté de quitter le pouvoir le 2 avril prochain, il continue de faire planer le doute sur la date de l’élection présidentielle. Une incertitude accentuée par un potentiel échec du ‘’dialogue’’ devant fixer par ‘’consensus’’ la date de ladite élection et qui le pousserait á rester…au pouvoir jusqu’à l’arrivée d’un successeur. « Il est clair que le pays ne peut pas rester sans Président », a crut bon de rappeler Macky Sall. 

 

Selon le Professeur Maurice Soudieck Dione, agrégé de droit, « Macky Sall ne tire pas toutes les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel » concernant les mesures à prendre par les autorités compétentes pour l’organisation de la présidentielle dans les meilleurs délais. 

 

« Macky Sall toujours dans le dilatoire », titre WalfQuotidien. Le journal prévoit un « dialogue de sourds » dans une embrouillamini d’acteurs de toutes sortes conviés á un banquet de contradictions qui va fatalement accoucher d’une souris malade. En Une de 24 Heures, c’est « La date á la casse , le ‘’dialogue’’ á la rescousse ».

 

« Macky entretient le flou », constate Bés Bi Le Jour qui note précisément que la date de la présidentielle « dépend du dialogue qui s’ouvre lundi. »  Selon Le Quotidien, « Macky maintient le brouillard » et rafraîchit son projet d’amnistie. 

 

Volontairement impuissant á convoquer le collège électoral pour la reprise du processus présidentiel, « Ponce Pilate Macky Sall refile la patate chaude aux ‘’dialogues’’ », souligne Yoor-Yoor Bi. Une idée présente á la Une de L’AS avec ces mots: « Macky s’en lave les mains ». Et en fin de compte, le Sénégal se retrouve dans une situation de « Ni date Ni délai » pour une élection présidentielle dont on connaissait la date depuis cinq ans au moins.  

 

Le dossier de l’opposant Ngagne Demba Touré est aussi présent dans la presse de ce 23 février 2024. Victime d’un mandat de dépôt hier, le leader des jeunesses du parti Pastef a été envoyé en prison, mais il n’était pas seul. « Les greffiers annoncent une paralysie du système judiciaire », informe Sud Quotidien. Lui-même greffier, Touré a bénéficié du soutien de sa corporation durant toute son audition par le magistrat instructeur.

 

« Les greffiers pilonnent le juge Mamadou Seck et paralysent le tribunal », indique L’Info. Dans L’AS, l’avocat du jeune politique dénonce les propos du magistrat. Me Bamba Cissé révèle : « le juge a traité mon client de lâche ». L’Observateur fait état d’« Echanges houleux entre le juge Mamadou Seck et Ngagne Demba Touré ». 

 

Allant plus loin, Les Echos informe que « Ngagne Demba Touré et le juge Mamadou Seck ont failli en venir aux mains ». Ce que Libération résume en « Un face à face électrique » dans le bureau du juge dont les alentours immédiats ont été pris d’assaut par une déferlante de greffiers en robe noire. [IMPACT.SN]

 
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