Connectez-vous

IMPACT - La revue de presse du 2 mars

Samedi 2 Mars 2024

IMPACT - La revue de presse du 2 mars

L’agression subie jeudi nuit par la journaliste Maimouna Ndour Faye préoccupe les journaux sénégalais de week-end.

 

« La liberté de presse en danger », titre Sud Quotidien. « Colère et incompréhension » affiche WalfQuotidien qui fustige une « agression au couteau » sans manquer de rendre compte cette « Onde de choc » qui s’est abattue sur la 7TV, la chaine de télé privée dirigée par Maimouna Ndour Faye. 

 

Pour 24 Heures, notre consoeur a été « sauvagement agressée » dans ce qui apparait comme « une volonté manifeste de tuer et une nouvelle escalade contre la liberté de presse. » Ce qui amène Vox Populi à dire que « Maimouna Ndour Faye échappe au meurtre » après avoir reçu des coups de poignard devant son domicile. 

 

Les suites de cette affaire ont été prises en charge par la Sûreté urbaine pour en clarifier les motivations et l’identité de l’auteur de l’attaque et de ses complices éventuels. « La SR hérite de l’enquête », indique Libération

 

A propos de la loi d’amnistie du président Macky Sall, L’Info relaie les intentions de « Y en a marre » qui « sonne la résistance ». Selon Aliou Sané, son coordonnateur fraichement sorti de prison, le mouvement citoyen et contestataire va « tout faire » au niveau national et international pour que ce projet de loi ne devienne pas une réalité. 
 

En réalité, note Me Abdoulaye Tine, « Macky Sall cherche á s’auto-amnistier » et de « sauver les donneurs d’ordre concernant les crimes et la répression » survenus entre 2021 et 2024.

 

La date de l’élection présidentielle n’étant pas toujours connue depuis le coup de force anti-constitutionnel du président de la République le 3 février, les Sénégalais sont contraints de prolonger leur attente et maintiennent la pression sur le régime.

Mais de son coté, l’Union européenne reste inflexible et réaffirme que la présidentielle « ne peut être tenue au-delà de la durée du mandat présidentiel » rapporte WalfQuotidien. « L’UE presse Macky », informe le journal. 

 

A ce sujet, 24 Heures revient pour citer le candidat Thierno Alassane Sall. « Le Conseil constitutionnel fait face à des pressions énormes » pour le pousser à agir dans un sens favorable à l’agenda du pouvoir au détriment des dispositions de la Constitution et des Décisions déjà prises par les juges depuis le 3 février, début de la crise politique et institutionnelle déclenchée par le chef de l’Etat.

 

Au terme du ‘’dialogue national’’ » organisé les 26 et 27 février, le pouvoir revendique un « consensus » qui repousserait la présidentielle au 2 juin 2024 et prolongerait le mandat de Macky Sall jusqu’à l’élection de son successeur. Une double perspective largement rejetée par une grande partie de la classe politique et des organisations de la société  civile. 

 

« Des universitaires brûlent les conclusions du dialogue national », notent Vox Populi. Avec un président qui « est dans le dilatoire », souligne le Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD), « il appartient au Conseil constitutionnel de reprendre tous ses pouvoirs (et) de nous fixer une nouvelle date. » [IMPACT.SN]

Nombre de lectures : 240 fois











Inscription à la newsletter