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IMPACT - La revue de presse du 2 février

Vendredi 2 Février 2024

Macky Sall avec Badio Camara, président du Conseil constitutionnel
Macky Sall avec Badio Camara, président du Conseil constitutionnel

La campagne électorale en direction de l’élection présidentielle du 25 février s’ouvre dimanche sur l’ensemble du territoire national. Mais elle risque d’être polluée par des développements éventuels liés à la mise en place par l’assemblée nationale d’une commission d’enquête parlementaire chargée de faire la « lumière » sur les délibérations du Conseil constitutionnel ayant abouti à la liste des 20 candidats retenus. Des voix se lèvent pour demander un report du scrutin alors que d’autres soulignent le caractère irréversible du processus.

 

« Ils veulent faire un coup d’Etat constitutionnel », s’alarme dans WalfQuotidien le candidat Thierno Alassane Sall, auteur du recours qui a poussé le Conseil constitutionnel à invalider la candidature de Karim Wade.

 

L’ancien ministre du Pétrole de Macky Sall avertit contre le syndrome malien. « Il ne faut pas faire ce que IBK (le défunt président Ibrahim Boubacar Keïta) a tenté au Mali (et) ce que Alpha Condé a fait en Guinée. » Pour lui, « la Constitution (du Sénégal) n’offre aucune possibilité de report. »

 

Selon L’AS, la commission d’enquête parlementaire a été mise en place avec 9 membres de la mouvance du pouvoir, l’opposition ayant refusé d’y siéger. « La machine s’emballe », titre le journal.

 

Et à en croire WalfQuotidien, « Macky (est) la pression des faucons » de son camp pour une dissolution du Conseil constitutionnel.

 

Face aux velléités de Benno et du Pds de repousser la présidentielle aux calendes libérales, L’Observateur estime que « On joue avec le feu…», que la ‘’crise institutionnelle’’ alléguée reste « une vue de l’esprit » et que l’Alliance pour la République (APR) déroule un « jeu trouble » dans son dos avec le Parti démocratique sénégalais. 

 

Sud Quotidien, pour sa part, met en exergue « Le parti risqué de Benno et du PDS » dans leur volonté affichée de remettre en cause la tenue de l’élection présidentielle du 25 février 2024.   

 

La situation de Bassirou Diomaye Faye est également traitée par nombre de journaux. « La coalition ‘’Diomaye Président’’ tire la sonnette d’alarme sur l’insécurité de (son) candidat et avertit les autorités », signale Yoor-Yoor Bi. Le journal fait allusion aux « mesures draconiennes » prises par l’Administration pénitentiaire contre le candidat de la mouvance Pastef, en prison depuis avril 2023.

 

« L’Exécutif corse la détention de Diomaye », ajoute 24 Heures. Un exemple est brandi par le journal: « Une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte que le candidat favori à l’élection présidentielle dont la campagne commence dans deux jours entretient des conversations dont l’objet est politique. »

 

Apres les réformes apportées au fonctionnement et aux pouvoirs de l’OFNAC (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) par l’Assemblée nationale, Les Echos signale que « les députés disent ‘’niet’’ aux autorités. » Le journal soutient en effet que l’organe anti-corruption voulait que les vice-présidents et les secrétaires élus soient assujettis á la déclaration de patrimoine. Peine perdue, pour le moment.

 

Dans Sud Quotidien, il est question du programme de digitalisation du dossier patient unique. « Une gestion, moult interrogations », affiche la publication en bas de Une. [IMPACT.SN]

 

 

 

 

  

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