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IMPACT - La revue de presse du 19 mars

Mardi 19 Mars 2024

Plus que 4 jours pour les prétendants au fauteuil de président de la République ! On assiste aux derniers soubresauts d’une campagne électorale écourtée et qui aura laissé en jachère beaucoup de questions majeures qui intéressent les Sénégalais. 

 

« Le scrutin approche, l’adrénaline monte », titre Libération qui se fait l’écho des propositions et engagements formulés par plusieurs candidats.

 

Mamadou Lamine Diallo, après d’autres, « propose de faire de nos régions des pôles économiques de développement. » Khalifa Sall annonce une enveloppe de « 1 milliard de francs CFA pour chaque commune » du pays. Pour Déthié Fall, un objectif reste de « redonner à Rufisque son lustre d’antan. » Quant à Aliou Mamadou Dia, son « combat est le développement du Sénégal. »

 

Seule femme candidate, Anta Babacar Ngom se dit partisane du « patriotisme économique » alors que Serigne Mboup déclare sur un autre point : « Avec nous, la mainmise du Président (de la République) sur les autres pouvoirs sera un mauvais souvenir. »

 

Pape Djibril Fall, dans la zone de Diobass, dénonce « les combats issus de l’immaturité de certains hommes politiques », quand Amadou Ba s’en prend à celui qu’il croit être son principal adversaire, en l’occurence Bassirou Diomaye Faye : « il n’y a pas pire catastrophe que d’élire quelqu’un qui est à la maternelle. »

 

Sur la Une de Vox Populi, Bassirou Diomaye Faye revendique un statut : « j’ai fait 15 ans aux Impôts comme mon grand-frère Sonko et j’ai les mains propres », en allusion á la fortune présumée de son ancien collègue de travail…Amadou Ba.

 

Dans Bés Bi Le jour, Mamadou dit Mame Boye Diao ambitionne de placer « l’humain au coeur du développement. » Pour sa part, Mahammed Boun Abdallah Dionne veut rendre « le service militaire obligatoire » pour tous les Sénégalais.  

 

Après avoir perdu le droit d’avoir un candidat, le Parti démocratique sénégalais (Pds) va devoir en trouver un. Selon WalfQuotidien, « Karim Wade est poussé vers Amadou Ba. » Et dans Vox Populi, « Karim délègue ‘’la suite du combat’’ à son père Abdoulaye Wade. » 

 

L’idée est de trouver un candidat bien placé ayant des chances de remporter le scrutin, ce qui ouvrirait aux libéraux une perspective de retour au pouvoir. « Le Pds à l’heure du choix », note Le Quotidien. 

 

C’est la deuxième élection présidentielle consécutive à laquelle le parti de l’ancien président ne prendra pas part.

 

Les libérations de détenus politiques se poursuivent après la promulgation de la loi d’amnistie générale votée par l’assemblée nationale sur instigation du président de la République. 

 

Ainsi, dans l’affaire du bus Tata incendié, « les suspects (ont été) libérés », informe Source A. Les effets de l’amnistie se sont sentir, ajoute Les Echos. « Les ‘’Forces spéciales’’, les pyromanes de l’UCAD, les monstres du bus Tata…libres », comme pour dire ‘’tout ça pour ça’’. 

 

Libération évoque le même sujet en Une : « Une nouvelle vague de libérations enregistrée » en rajoutant l’affaire des ‘’Commandos Pastef’’ et la ‘’Famille Bodian’’.

 

Les entreprises de presse sont aux anges après que le président de la République leur a annoncé le 18 mars l’épongement de leurs dettes fiscales vis à vis de l’Etat.

 

« Macky ‘’gâte’’ les médias », indique Sud Quotidien. Le dernier cadeau présidentiel à la presse pèse 40 milliards de francs CFA. En sus, la redevance des médias audiovisuels qui était de 1 million de francs CFA par mois a été ramenée à 500 mille francs CFA. Dans son registre, le Soleil parle d’une « Nouvelle grâce présidentielle de plus de 40 milliards de francs CFA » aux entreprises de presse. [IMPACT.SN]

 

 

 

 

 

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