La presse du jour reste encore et toujours focalisée sur les contours d’une future élection présidentielle dont personne ne connait encore la date. Trop de mystères et de non-dits demeurent qui entretiennent le flou.
Selon Vox Populi, c’est la « cacophonie » avec des « acteurs politiques divisés ». La coalition ‘’Diomaye Président’’ veut un scrutin « avant le 2 avril », date d’expiration du mandat en cours du chef de l’Etat quand le candidat Malick Gakou penche pour le 3 mars 2024.
Mais dans tous les cas, « Le consensus fait loi », indique Bès Bi Le Jour, au regard du silence observé par le Conseil constitutionnel dans sa Décision du 15 février. Dans le même journal, le constitutionnalisé Ameth Ndiaye estime que « le Conseil s’est dérobé en renvoyant la date au président (Macky Sall) ».
En attendant, les acteurs semblent se parler si l’on en croit Enquete. « La concertation en marche », affiche le journal qui entour le palais présidentiel des figures de Macky Sall, Ousmane Sonko, Pierre Goudiaby Atepa et Alioune Tine, les deux derniers étant les « médiateurs » patentés entre les deux irréductibles adversaires politiques.
Selon Atepa, « Sonko a demandé des gages, notamment la libération des détenus ». Depuis jeudi 15 février, plusieurs centaines d’entre eux ont été libérés et la vague devrait se poursuivre cette semaine.
« Macky entame ses consultations », titre Le Quotidien qui annonce que « le corps électoral sera fixé á l’issue des échanges » avec ses différents interlcouteurs.
Candidat retenu par le Conseil constitutionnel, Malick Gakou règle ses comptes avec ceux qui le soupçonnent d’avoir la double nationalité sénégalo-polonaise. « Gakou brandit son quitus fiscal et propose un calendrier » pour la suite du processus électoral, indique WalfQuotidien. Pour Les Echos, « Gakou dément sa ‘’nationalité polonaise’’ et défie les candidats sur le fisc. » Pour rappel, c’est en Pologne qu’il fait ses études d’économie.
« Le retour triomphal de l’enfant prodige ». Yoor-Yoor Bi rend compte du retour de son exil malien de l’opposant Ngagne Demba Touré après « 6 mois et 11 jours » d’absence. Libération aussi annonce ce retour au pays et rappelle que le leader des jeunes de Pastef « avait rallié le Mali par pirogue après sa convocation avortée » par la Division des investigations criminelles (DIC).
Les journaux reviennent sur la « marche silencieuse » de la plateforme AAR SUNU ELECTION tenue samedi á Dakar. « AAR SUNU ELECTION réussit son test », selon Sud Quotidien.
« Des milliers de Sénégalais investissent la rue » pour que l’élection présidentielle se tienne le 3 ou le 10 mars 2024 », rapporte Sud qui relaie les propos de l’économiste Felwine Sarr favorable au « maintien de la mobilisation » populaire pour obtenir une présidentielle avant le 02 avril.
« Une foule en sons et lumières », renchérit Le Quotidien. Selon L’AS, « AAR SUNU ELECTION réussit une marche sans heurts ».
Libération raconte « Les déboires de Frank Timis » dans sa livraison du jour. Une mauvaise affaire pour le sulfureux homme d’affaires austral-roumain empêtré dans la chute des actions en bourse de ‘’African agriculture’’, une entreprise qui a ‘’bénéficié’’ de 25 mille hectares de terres au Sénégal que lui contestent des organisations paysannes et locales. [IMPACT.SN]
PRÉSIDENTIELLE 2024
FRANCE
