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IMPACT - La revue de presse du 16 février

Vendredi 16 Février 2024

Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel du Sénégal
Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel du Sénégal

Toute la presse sénégalaise de ce vendredi 16 février est concentrée sur le verdict du conseil constitutionnel après sa saisine par des groupes d’opposition désireux de « rétablir le droit » pour la reprise du processus électoral interrompu par Macky Sall et l’assemblée nationale entre le 3 et le 5 février 2024.

 

« Les 7 Sages cassent tout », note Sud Quotidien. Le même titre se retrouve a la Une de WalfQuotidien : « Les Sages cassent tout ». Enquete est dans le même registre avec : « Les Sages cassent le décret ».

 

Il est question chez ces trois confrères du décret portant abrogation de la convocation du corps électoral et de la loi portant dérogation á l’article 31 de la Constitution. 
 

Pour le juriste Jean Charles Biagui interrogé par Sud, « cette décision est un camouflet pour le pouvoir. » Mais selon son collègue Ndiogou, la réalité est beaucoup plus simple : « le conseil n’a fait qu’appliquer le droit. » 

 

Plus ciblée est la Une du Témoin Quotidien. « Le conseil constitutionnel désavoue Macky Sall et l’assemblée… », auteurs respectifs du décret annulé et de la loi incriminée. « Les Sages exigent une présidentielle dans les meilleurs délais », ajoute le journal.

 

« Macky Sall, la douche froide », affiche L’Info. « Le conseil constitutionnel estime que le president de la République ne dispose pas du pouvoir de reporter ou d’annuler le scrutin, donnant raison aux candidat qui avaient attaqué son décret… », écrit le journal.

 

Pour Yoor-Yoro Bi, « Les Sages anéantissent les derniers espoirs de Macky et Benno-Wallu » de reporter l’élection présidentielle. Quant à L’Observateur, il écrit que le conseil annule le décret de Macky et titre : « Droit dans les ténèbres ». Le journal croit savoir « les seules voies qui s’offrent (désormais) au chef de l’Etat. »

 

Cette journée du 16 février 2024 a également été celle des « détenus politiques » qui croupissent depuis plusieurs mois dans les cachots du pays. Dans cette ambiance dite d’apaisement, beaucoup d’entre eux ont recouvré la liberté, la plupart étant des militants et responsables du parti Pastef. 

 

« Un vent de liberté », indique Libération qui annonce « une deuxième vague » d’élargissements de prisonniers pour ce vendredi. [IMPACT.SN]

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