Selon le gouvernement béninois, la mutinerie a été menée par un groupe, estimé entre 100 et 200 militaires, conduits par le commandant des forces spéciales de la Garde nationale, le lieutenant-colonel Pascal Tigri. « Les combats ont été rudes, violents. Nous avons perdu un agent et enregistré un blessé grave », rapporte le secrétaire général adjoint du gouvernement.
Les mutins, eux, se seraient repliés en emportant leurs blessés et les corps de leurs morts. À ce stade, « aucune hypothèse n'est exclue », mais le gouvernement affirme ne soupçonner personne. Interrogé sur de possibles soutiens extérieurs, Wilfred Léandre Houngbédji rappelle que de nombreuses fake news ont circulé sur les réseaux sociaux pour « déstabiliser le pays ».
« Nous avons vu, sur les réseaux sociaux, d'où sont venus les renforts aux mutins, en matière de désinformation. Nous savons d'où cela vient. Pour autant, nous ne soupçonnons personne, à cette étape-ci, d'avoir instigué ce coup en instrumentalisant les militaires » insiste-t-il en ajoutant que les enquêtes permettront de situer les responsabilités. [BBC]






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