Débats à l’assemblée nationale : morceaux choisis

«Monsieur le dictateur de l'assemblée, monsieur le ministre de l'injustice et tailleur de la constitution.» (Cheikh Mbacké)
 
«Monsieur le ministre, cette loi est dangereuse, inapplicable, inopportune… Vous vouliez verrouiller le mode d’élection, vous êtes pris dans votre propre piège car deux ans près, vous êtes là à vouloir modifier la constitution.» (El Hadj Sall)
 
«Vous êtes meilleur que moi en informatique. Mais acceptez que je suis plus fort que vous en droit constitutionnel.» (Ismaïla Madior Fall à El Hadj Sall)
 
«Macky Sall n'a écouté ni l'Eglise, ni les chefs religieux, ni ses interlocuteurs.» (Aïssata Tall Sall)
 
«Un couteau tranchant sur la gorge, en attendant de te couper la tête, ce n'est pas du dialogue.» (Aïssata Tall Sall)
 
«Si l'élection présidentielle est mal organisée, on va (encore) dire que c'est la faute à Macky Sall, comme aux législatives.» (Seydou Diouf)
 
«Je ne veux pas participer à la guérilla parlementaire. J'attends les débats.» (Ismaïla Madior Fall)
 
«Monsieur le ministre, vous êtes désormais un apostat du droit constitutionnel chez tous vos collègues." (Aboubakry Thiaw)
 
«Monsieur le président, vous n'êtes même pas capable de respecter le règlement intérieur.» (Cheikh Bamba Dièye)
 
«Je sais me battre et me quereller, mais je ne le ferais pas. Je serais impassible et serein. Le peuple nous regarde.» (Moustapha Niasse)