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Au Bénin, la lutte antidjihadiste fait craindre une stigmatisation accrue des Peuls

Mardi 31 Janvier 2023

Dans le parc national de la Pendjari, au Bénin
Dans le parc national de la Pendjari, au Bénin
La région est classée en « zone militaire », interdite aux journalistes. Cette partie septentrionale du Bénin dessine un arc de cercle allant des départements de l’Atacora au Borgou, en passant par l’Alibori. Sur la carte du ministère français des Affaires étrangères, ce territoire tracé en rouge est « formellement déconseillé en raison d’activités possibles de groupes armés et du risque d’enlèvement ».
 
Il comprend notamment les zones frontalières du Burkina Faso et du Niger, les parcs nationaux du W et de la Pendjari, ainsi que la frontière nord-est avec le Nigeria. Le danger y est réel. « Depuis décembre 2021, le Bénin subit un nombre croissant d’attaques liées à des groupes extrémistes », explique Kars de Bruijne, chercheur spécialisé sur les conflits au sein de l’Institut néerlandais des relations internationales Clingendael et auteur d’un rapport paru en décembre.
 
« Nous en avons recensé 43 entre décembre 2021 et septembre 2022. Ces groupes exploitent les tensions locales et promettent de résoudre les problèmes liés à l’accès aux ressources naturelles », explique le chercheur (Le Monde)
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