KINSHASA (Reuters) - La Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL), qui regroupe douze Etats africains dont l'Angola et la République du Congo, a demandé à son tour un nouveau décompte des suffrages exprimés lors de l'élection présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo.
Exprimant dans un communiqué sa "grande préoccupation", elle "suggère aux structures compétentes d'envisager un nouveau décompte des voix afin de garantir la transparence des résultats".
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) a elle aussi recommandé dimanche un nouveau dépouillement de l'élection aux résultats contestés.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé la semaine dernière que l'opposant Félix Tshisekedi avait remporté l'élection, censée ouvrir la voie à la première transition démocratique du pouvoir en RDC.
Arrivé deuxième selon les résultats officiels, Martin Fayulu, autre figure de l'opposition, a dénoncé des résultats erronés et a saisi la Cour constitutionnelle.
Interrogé lundi par l'agence Reuters, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a déclaré qu'il revenait à cette dernière de décider ou non d'un nouveau décompte des suffrages.
"Il n'appartient pas à une organisation ou à un Etat étranger de dire à un juge comment parvenir à ses propres conclusions", a-t-il dit. "Recompter les voix est une technique de vérification que seul un juge peut décider."
PRÉSIDENTIELLE 2024
FRANCE
