Disparue de la circulation depuis belle lurette, l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental s’est rappelée aux bons souvenirs du président de la république et de ses camarades du parti présidentiel. En marge d’une cérémonie à laquelle elle participait à Diourbel, Aminata Tall a dénoncé la nature prise par l’organisation des législatives du 31 juillet prochain.
« Ces législatives, vous pouvez les appeler comme vous voulez mais ce ne sont pas des élections. Casser la logique des listes majoritaires et proportionnelles puis décréter que l’une ne compétira qu’avec des suppléants et que l’autre ne le fera qu’avec des titulaires, ça n’existe nulle part dans le monde. Comment serait-il possible de remplacer des titulaires ou des suppléants en cas de décès ? Sur quelles lois se baserait-on dans ce cas ? Tout sela est dépourvu de toute logique élémentaire », a souligné l’ancienne ministre interrogée par un journaliste de la radio Sud-Fm.
Pour Aminata Tall, la démocratie construite dans notre pays doit être consolidée de jour en jour, mais là, « elle est en train d’être affaiblie. Il faut donc que tout le monde s’y oppose.»
Se refusant d’intervenir sur le débat relatif au report ou au maintien des scrutins législatifs, Aminata Tall a encore martelé sa conviction.
« Tout ce que je sais, et je le redis, c’est que ces élections qu’on veut organiser le 31 juillet 2022 ne sont pas des élections », a-t-elle lâché sous les applaudissements de ses partisans.
« Ces législatives, vous pouvez les appeler comme vous voulez mais ce ne sont pas des élections. Casser la logique des listes majoritaires et proportionnelles puis décréter que l’une ne compétira qu’avec des suppléants et que l’autre ne le fera qu’avec des titulaires, ça n’existe nulle part dans le monde. Comment serait-il possible de remplacer des titulaires ou des suppléants en cas de décès ? Sur quelles lois se baserait-on dans ce cas ? Tout sela est dépourvu de toute logique élémentaire », a souligné l’ancienne ministre interrogée par un journaliste de la radio Sud-Fm.
Pour Aminata Tall, la démocratie construite dans notre pays doit être consolidée de jour en jour, mais là, « elle est en train d’être affaiblie. Il faut donc que tout le monde s’y oppose.»
Se refusant d’intervenir sur le débat relatif au report ou au maintien des scrutins législatifs, Aminata Tall a encore martelé sa conviction.
« Tout ce que je sais, et je le redis, c’est que ces élections qu’on veut organiser le 31 juillet 2022 ne sont pas des élections », a-t-elle lâché sous les applaudissements de ses partisans.
PRÉSIDENTIELLE 2024
FRANCE
