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Burundi: le pouvoir ne reconnaît plus Agathon Rwasa comme chef du principal parti d'opposition

Mercredi 20 Mars 2024

L’opposant historique n’est plus officiellement à la tête du parti Congrès national pour la liberté (CNL), aux yeux du pouvoir burundais...

 

Le ministre de l’Intérieur a pris acte dans une correspondance rendue publique lundi 18 mars, des décisions du congrès extraordinaire organisé par un groupe de dissidents du principal parti d’opposition le 10 mars dernier. Réunion qui s'était déroulée sous haute protection du pouvoir, malgré les protestations d'Agathon Rwasa qui dénonce un coup de force orchestré par le parti au pouvoir, à un an des législatives...

 

Les partis politiques d'opposition et la société civile indépendante alertent sur ce qu'ils qualifient d'« un pas de plus vers un verrouillage total de l'espace politique au Burundi par le parti CNDD-FDD », au pouvoir depuis près de vingt ans...

 

Ce n'est pas la première fois qu'Agathon Rwasa est débarqué manu militari de la présidence de son parti. Dans les mêmes conditions, elle avait déjà perdu la tête de son parti en 2010, à l'époque des Forces nationales de libération (FNL), là aussi au cours d'un congrès organisé par un petit groupe de frondeurs sous la protection du pouvoir. Le gouvernement s'était empressé ensuite de reconnaître ces dissidents comme les dirigeants officiels du principal parti d'opposition de l'époque. [RFI]

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