La section FRANCE DEGAGE de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a été installée ce mercredi 21 mars 2018 à l’UCAD à partir de 15h30.
Le bureau provisoire se félicite de la présence des étudiants représentants plusieurs organisations, facultés et écoles de formation malgré le délai court et la volonté du directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) de saboter cette rencontre.
C’est le 15 mars dernier que nous avons déposé notre demande d’obtention de salle. Ce n’est qu’aujourd’hui à 14h39 minutes que le chef du département de la gestion des cités universitaires et de la vie estudiantines (DGCUVE) nous a donné la notification de son « avis favorable pour l’organisation d’une réunion » à la salle du Pavillon E alors que notre réunion devait commencer à 15 heures.
Pour masquer leur forfait, le COUD a été obligé de mentir en mettant sur la lettre de notification qu’ils avaient reçu notre demande de salle le 16 mars au lieu du 15 mars.
L’attitude irresponsable du COUD nous a ainsi obligé à envisager une alternative. Ainsi, le COUD nous a obligé de nous réunir derrière le Rectorat, à l’air libre, au lieu plus connu sous le nom de « Bois sacré ». C’est la nième fois que le COUD procède ainsi avec nous. Le Mouvement Panafricain de rejet du franc CFA (MPR-CFA), membre de la campagne FRANCE DEGAGE s’est aussi vu refusé une salle car il avait spécifié que c’était pour une réunion sur le CFA. Aucune notification ni d’autorisation ni d’interdiction ne lui avait été faite.
La section UCAD de FRANCE DEGAGE dénonce énergiquement la posture anti démocratique du COUD à l’endroit des panafricanistes anti impérialistes. Les résistants monétaires et leurs associations sont des acteurs à part entière de l’espace universitaire et non des acteurs entièrement à part. Toutes les autres associations (partis politiques, amicales de ressortissants…) tiennent régulièrement leurs activités dans les cités universitaires de Dakar. Il est vrai que le directeur du COUD, Monsieur kilogramme de niébé à 4.500Fcfa, tient à son « ndambé » et qu’il tient aussi à être dans les bonnes grâces de son chef de parti, le Président de la République qui ne veut pas entendre parler de débat sur le franc Cfa.
Mais FRANCE DEGAGE n’acceptera pas que cela se fasse sur l’autel du sacrifice des règles les plus élémentaires de démocratie et de la république. C’est pourquoi, dans un élan de paix, FRANCE DEGAGE/UCAD dit au directeur du COUD « Plus jamais ça ! ». FRANCE DEGAGE/UCAD tient à témoin les syndicats de l’UCAD, les étudiants, l’opinion publique nationale sur ces agissements du COUD qui sont de nature à troubler l’ordre public.
FRANCE DEGAGE/UCAD encourage ses membres à implanter l’organisation dans toutes les facultés, tous les campus universitaires et tous les pavillons de l’UCAD afin de contribuer à l’édification du rapport de force nécessaire à la révolution démocratique anti impérialiste nécessaire pour la sortie du sous-développement. Tous les étudiants doivent être sensibilisés sur l’oppression des peuples africains par le franc CFA, les APE, les diktats du FMI et de la Banque mondiale, les présences militaires étrangères, les règles de l’OMC…
Dakar, le 21 mars 2018
Le bureau provisoire se félicite de la présence des étudiants représentants plusieurs organisations, facultés et écoles de formation malgré le délai court et la volonté du directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) de saboter cette rencontre.
C’est le 15 mars dernier que nous avons déposé notre demande d’obtention de salle. Ce n’est qu’aujourd’hui à 14h39 minutes que le chef du département de la gestion des cités universitaires et de la vie estudiantines (DGCUVE) nous a donné la notification de son « avis favorable pour l’organisation d’une réunion » à la salle du Pavillon E alors que notre réunion devait commencer à 15 heures.
Pour masquer leur forfait, le COUD a été obligé de mentir en mettant sur la lettre de notification qu’ils avaient reçu notre demande de salle le 16 mars au lieu du 15 mars.
L’attitude irresponsable du COUD nous a ainsi obligé à envisager une alternative. Ainsi, le COUD nous a obligé de nous réunir derrière le Rectorat, à l’air libre, au lieu plus connu sous le nom de « Bois sacré ». C’est la nième fois que le COUD procède ainsi avec nous. Le Mouvement Panafricain de rejet du franc CFA (MPR-CFA), membre de la campagne FRANCE DEGAGE s’est aussi vu refusé une salle car il avait spécifié que c’était pour une réunion sur le CFA. Aucune notification ni d’autorisation ni d’interdiction ne lui avait été faite.
La section UCAD de FRANCE DEGAGE dénonce énergiquement la posture anti démocratique du COUD à l’endroit des panafricanistes anti impérialistes. Les résistants monétaires et leurs associations sont des acteurs à part entière de l’espace universitaire et non des acteurs entièrement à part. Toutes les autres associations (partis politiques, amicales de ressortissants…) tiennent régulièrement leurs activités dans les cités universitaires de Dakar. Il est vrai que le directeur du COUD, Monsieur kilogramme de niébé à 4.500Fcfa, tient à son « ndambé » et qu’il tient aussi à être dans les bonnes grâces de son chef de parti, le Président de la République qui ne veut pas entendre parler de débat sur le franc Cfa.
Mais FRANCE DEGAGE n’acceptera pas que cela se fasse sur l’autel du sacrifice des règles les plus élémentaires de démocratie et de la république. C’est pourquoi, dans un élan de paix, FRANCE DEGAGE/UCAD dit au directeur du COUD « Plus jamais ça ! ». FRANCE DEGAGE/UCAD tient à témoin les syndicats de l’UCAD, les étudiants, l’opinion publique nationale sur ces agissements du COUD qui sont de nature à troubler l’ordre public.
FRANCE DEGAGE/UCAD encourage ses membres à implanter l’organisation dans toutes les facultés, tous les campus universitaires et tous les pavillons de l’UCAD afin de contribuer à l’édification du rapport de force nécessaire à la révolution démocratique anti impérialiste nécessaire pour la sortie du sous-développement. Tous les étudiants doivent être sensibilisés sur l’oppression des peuples africains par le franc CFA, les APE, les diktats du FMI et de la Banque mondiale, les présences militaires étrangères, les règles de l’OMC…
Dakar, le 21 mars 2018
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