Connectez-vous

Un devoir de résistance.

Samedi 21 Avril 2018

Un devoir de résistance.
Notre apprenti-dictateur, monsieur Macky Sall avec la complicité de son ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye, a instrumentalisé à dessein nos forces de sécurité depuis Paris pour violenter les citoyens sénégalais dans le cadre de l’exercice de leurs droits et libertés. C’est une situation inadmissible et nous ne pouvons pas accepter que nos villes soient des lieux où nos forces de sécurité et d’intervention sèment le désordre en toute impunité.
 
Le Jeudi 19 Avril 2018 avec son lot de violence aveugle et irresponsable perpétrée à l’encontre de nos compatriotes qui sont sortis librement et de manière pacifique en vue de protester contre le projet de loi sur le parrainage de notre président-politicien, restera à jamais dans les annales politiques de la République du Sénégal comme le début d’une dictature de gens lâches et minables.
 
Que dire de cette folie policière à gazer les citoyens sénégalais  même les malades du Centre Hospitalier Abass Ndao et à arrêter manu militari des leaders de l’opposition sénégalaise voire de simples manifestants ? Il faut savoir raison garder monsieur Macky Sall ! La terreur que vous espérez installer de manière insidieuse dans le pays ne passera pas.
 
Pourtant, de nombreux citoyens sénégalais avaient lancé en direction de nos forces de sécurité un appel à la retenue afin d’apaiser un climat social délétère. Elles ont passé outre ces recommandations en se livrant à leurs jeux favoris : matraquer des manifestants pour appuyer la politique de terreur du président de la République.
 
Que dire également de cette violence institutionnelle que le président de l’Assemblée nationale, monsieur Moustapha Niass se complaît à exécuter avec froideur et ironie en vue de matérialiser votre volonté diabolique de passer sur nos droits voire de piétiner notre charte fondamentale en vue de rester longtemps au pouvoir pour couvrir votre gestion désastreuse de nos maigres ressources publiques.
 
Au crépuscule d’une longue carrière de commis de l’Etat, le président de l’Assemblée nationale, monsieur Moustapha Niass a choisi délibérément de ramer à contre courant de l’évolution démocratique du pays en s’alliant avec les fossoyeurs de nos valeurs républicaines. C’est triste pour un homme qui le 23 juin 2011 armé d’un caillou devant les grilles de l’Assemblée nationale pour défendre la Constitution du pays, se retrouve aujourd’hui au perchoir de ce même hémicycle pour organiser la mise à mort de notre modèle de démocratie.
 
C’est également regrettable pour un homme de 85 ans qui refuse de quitter les fastes du pouvoir, d’accepter dans des conditions humiliantes vu son riche  parcours le rôle de larbin du président Macky Sall mieux de se comporter comme une marionnette appelée à répéter voire à jouer la pire pièce de comédie burlesque de l’histoire politique du Sénégal. Quelle triste fin pour un homme à qui le Sénégal a tout donné en termes de privilèges et de position !
 
Mais, la sagesse ne se donne pas de facto. Elle se construit au fil des ans voire des épreuves et constitue en dernier ressort la pierre angulaire des hommes vertueux qui ne renoncent jamais à défendre la vérité en dépit même des attaques perfides, des intimidations voire des menaces de représailles.
 
Qui êtes-vous, monsieur Macky Sall, pour nous toiser de la sorte ? Contrairement à ce que vous pensez, en réalité nous vous connaissons parfaitement. En effet, sous vos faux airs d’homme calme, se cache véritablement une personnalité peu fiable de surcroît lâche jusqu’à utiliser de manière perfide nos forces de l’ordre pour brutaliser nos compatriotes et qui éprouve de la peine à faire face voire à assumer sans fard sa responsabilité devant le peuple.
 
De surcroît, vous portiez en homme de main les combats les plus douteux du régime de maître Abdoulaye Wade en vue de discréditer d’honnêtes citoyens sénégalais à l’instar de l’ancien président du Conseil, notre regretté patriote Mamadou Dia. Vous avez par lâcheté tenté de salir sa réputation pour solder ses comptes avec votre ancien mentor, maître Abdoulaye Wade à propos de l’opportunité voire de la justesse de sa politique agricole. Cependant, le Seigneur des mondes l’a préservé de vos supputations abjectes et sa mémoire de patriote continue à redonner de l’espoir à notre jeune nation qui se perd dans les profondeurs abyssales de la tortuosité à cause de nos politiciens professionnels aguerris de votre acabit.
 
Pourquoi estimez-vous à tort que vous pouvez en fonction de vos prérogatives constitutionnelles utiliser nos services de police et de gendarmerie nationale pour terroriser tout un peuple en vue de faire adopter un projet de révision constitutionnelle ? Pourtant, il y a peu en position de minorité et à la quête du pouvoir, vous lanciez un appel solennel à ces mêmes forces de l’ordre à ne pas brimer le peuple pour les intérêts partisans de maître Abdoulaye Wade.  Cependant, n’est pas maître Abdoulaye Wade qui veut en matière de respect des libertés publiques en dépit même de ses errements voire manquements préjudiciables à la bonne marche du pays.
 
Qui plus est, au moment où vos députés de la majorité mécanique  Benno Bokk Yakaar sans gêne se permettent de violer leur propre règlement intérieur  en vue d’adopter votre inique projet de loi sur le parrainage,  vous fuyez le pays pour la France en parfait auxiliaire de la Métropole. Votre attitude démontre à souhait que vous n’êtes pas digne de diriger le Sénégal.
 
Avec votre majorité mécanique de députés, vous êtes en phase de faire passer comme lettre à la poste votre coup de force sur le parrainage, une énième forfaiture.
 
Au regard du déroulement de la plénière du jeudi 19 Avril 2018 de l’Assemblée nationale, je reste profondément meurtri de constater au grand jour le manque de sérieux, de patriotisme, du sens du devoir des députés de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakaar. En effet, ils ont adopté en toute conscience à la manière de l’officier SS Adolph Eichmann une posture de mercenaires du président Macky Sall en votant de manière mécanique le projet de loi sur le parrainage tout en refusant le débat sur le fond afin de ne pas devoir défendre les valeurs de la société, leur prestation de serment à protéger le peuple contre les dérives du pouvoir exécutif , l’éthique de responsabilité voire les principes de la République.
 
En réalité, pour les députés de la majorité hétéroclite Benno Bokk Yakaar dans la même optique que l’officier SS Adolph Eichmann : « Les paroles du président Macky Sall font force de loi ». J’ai fait à dessein ce rapprochement dans le but de montrer que l’histoire nous dévoile  voire enseigne les motivations psychologiques des apprentis–dictateurs.
 
Et après tout le tapage médiatique sur l’opportunité du système de parrainage en vue de  rationaliser les partis politiques, orchestré de concert par certains chiens de garde de la presse du palais de l’Avenue Roume et par d’autres intellectuels de pacotille de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar, pensez-vous que les citoyens sénégalais malgré les menaces du ministre Mame Mbaye Niang et le quadrillage des artères de la ville de Dakar par vos forces du désordre,  allaient se terrer dans leurs maisons et assister stoïquement à la violation de leurs droits légitimes de manifestation ?
 
Que non ! Les citoyens sénégalais ont exprimé leur ras le bol en arpentant courageusement les artères de la ville de Dakar et des autres villes du pays pour pointer du doigt votre mauvaise foi, vos récurrentes provocations. Nos compatriotes n’ont pas peur de vos services de répression et vont poursuivre le combat malgré votre volonté sordide de réduire drastiquement nos libertés publiques.
 
Le combat ne fait que commencer. Continuer ainsi à violenter nos compatriotes par vos forces du désordre qui ont encore prouvé ce jeudi 19 Avril 2019 qu’elles ne sont  pas à la hauteur de leur mission de protection des droits et libertés des citoyens sénégalais.
 
Honte à vous. Après avoir fui vos responsabilités en vous terrant  sur les bords de la Seine en attendant que l’accalmie revienne au pays de la Teranga, vous sortez maintenant pour jubiler toute honte bue d’une victoire usurpée sur le dos du peuple. Notre modèle de démocratie reposant sur le consensus a été remis en question voire bafoué par votre majorité présidentielle sangsue Benno Bokk Yakaar. En réalité, ne nous leurrons pas, aujourd’hui aucun citoyen honnête ne peut soutenir que le Sénégal sous le régime  du président Macky Sall est une démocratie majeure.
 
Votre comportement désinvolte est indigne d’un président de la République. Vous vous permettez toutes sortes de compromissions en vue d’asseoir votre autorité sur les citoyens sénégalais. Malgré vos menaces et la brutalité de vos forces du désordre, nous continuerons la lutte pour la défense de nos valeurs républicaines  et nous ne vous accorderons pas de répit. Mieux, nous vous combattrons par la mobilisation citoyenne, par la plume, par les alertes voire messages sur les réseaux sociaux afin de mettre à nu votre gouvernance sombre voire nauséabonde à mille lieues de la vertu.
 
Nous lançons un appel de résistance à toutes les forces vives de la nation afin d’arrêter le monstre qui de magouille en magouille nous conduit inexorablement à la dictature et ça ne passera pas.
 
En ce qui me concerne, de par votre comportement, vos mensonges voire vos reniements, vous n’êtes pas digne de la fonction de président de la République. Vous êtes juste un outil mieux un faire valoir de vos maîtres français en vue de dépouiller la nation sénégalaise de toutes ses ressources énergétiques ou de toutes ses potentialités économiques.
 
Ainsi, vous ne méritez même pas le respect du peuple sénégalais  n’en déplaise à vos thuriféraires zélés de la majorité Benno Bokk Yakaar et à vos obligés d’une certaine aristocratie maraboutique, les véritables fossoyeurs de la République.
 
massambandiaye2012@gmail.com
 
Nombre de lectures : 205 fois

Nouveau commentaire :












Inscription à la newsletter